Oyen ouvre Sens Dessus Dessous

Le festival de toutes les découvertes chorégraphiques,  Sens Dessus Dessous, est consacré cette année au joli thème de l'amour.


C'est le Norvégien Alan Lucien Øyen qui ouvrira les festivités du festival Sans Dessus Dessous,  avec sa pièce récente, Story, story, die (2019). Entre danse, cinéma et théâtre (Øyen est proche de la danse-théâtre de Pina Bausch), le chorégraphe s'interroge sur ce drôle de phénomène qu'est le "storytelling" poussant chacun de nous à se raconter sous ses plus beaux attraits et ses plus seyants atours.

La pièce s'est construite à partir des histoires propres aux sept interprètes et explore les tensions contemporaines entre sincérité, vérité et fiction séduisante. « Tout le monde a quelque chose à raconter mais tout le monde n'est pas un bon narrateur. Ce qui est triste dans notre monde d'aujourd'hui, c'est que si vous ne trouvez pas un moyen de raconter votre histoire, de préférence d'une manière attrayante, vous n'existez pas. Si vous hésitez, ne serait-ce qu'une seconde, vous êtes mort. » déclare, dans le dossier de presse, Alan Lucien Øyen.

Dans sa pièce, les mots se mêlent à une gestuelle d'une grande fluidité et parfois, aussi,  d'une grande sensualité. Ici, les corps racontent des histoires autant que les paroles ou les images.

Alan Lucien Øyen, Story, story, die
À la Maison de la Danse,  mardi 1er à 20 h 30 et mercredi 2 mars à 20 h
Dans le cadre du festival Sens Dessus Dessous du 1er au 12 mars


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