Reflets dans un festival en or


S'ils prennent le pouls de la production annuelle d'outre-Pyrénées et d'outre-Rio Grande en présence des créateurs d'aujourd'hui et de demain (on y reviendra), les Reflets villeurbannais permettent aussi de jeter un œil dans le rétroviseur avec El Camino, Les Saints Innocents ou encore l'hilarante comédie historique ¡Ay Carmela ! de Carlos Saura, invisible depuis trente ans.

Cette révision générale effectuée, on pourra se focaliser sur la vingtaine d'œuvres inédites proposées, dont El Buen Patrón de Fernando León de Aranoa (six Goya cette année) en ouverture, ou Mamá, Mamá, Mamá que la cinéaste Sol Berruezo Pichon Rivière vient présenter avec sa productrice Laura Mara Tablón (et que le distributeur grenoblois Platano Films sortira dans la foulée).

On note également les venues de Manuel Nieto Zas pour El Empleado y el Patrón ou de la Chilienne Claudia Huaiquimilla pour Mis hermanos sueñan despiertos — entre autres. Ajoutez les courts-métrages, Zola oblige, et les Minutos Picantes disséminant des prologues musicaux avant les séances… Si la Fiesta de clôture n'est pas encore de retour (l'an prochain ?), il y a pour patienter des tablettes de chocolat aux (belles) couleurs de cette 38e édition. Miam !

Reflets du cinéma ibérique et latino-américain
Au Zola à Villeurbanne et hors les murs du 16 au 29 mars


<< article précédent
Les Écrans du Doc de retour au Toboggan à Décines