Eau futurE : la Métropole se mouille pour l'eau

La Métropole de Lyon ouvre sa démarche Eau futurE : une approche participative pour susciter le débat autour des grands enjeux de l'eau. Lancement le 22 mars avec un Tribunal pour les Générations Futures, une conférence spectacle par Usbek et Rica.

 


Le 22 décembre 1992, l'Assemblée générale des Nations Unies adoptait une résolution déclarant le 22 mars 1993 : première Journée mondiale de l’eau. Depuis, tous les ans, des événements pour célébrer ce bien commun vital en danger sont organisés. À cette occasion, la Métropole de Lyon ouvre sa démarche Eau futurE : une approche participative expérimentale avec ses habitants, pour susciter le débat autour des grands enjeux d’avenir.

Eau FuturE invite à imaginer ensemble d’autres façons d’utiliser et de partager l’eau demain à travers des ateliers de projection dans le futur, de théâtre ou d’écriture, des balades, des ciné débats…  L’objectif ? Prendre conscience ensemble des enjeux de demain, toucher au cœur pour écrire de nouveaux possibles, hors des cadres habituels. L'eau va devenir de plus en plus rare. Imaginer ensemble un avenir positif tout en tenant compte de cette réalité : tel est l'objectif de la démarche participative Eau FuturE.

L’événement, qui invite à imaginer ensemble d’autres façons d’utiliser et de partager l’eau, se matérialise en deux temps forts, le 22 mars :

D’abord, à l’Amphithéâtre Mérieux de 16h30 à 18h30, une table ronde (retransmise en direct ici) croisera les regards d’experts afin d’étudier de thème de "L’eau comme bien commun : et si les imaginaires ouvraient les possibles ?"

Cette rencontre, ouverte à tous (130 places), sera animée par Jérémy Cheval, architecte et chercheur de l’Ecole urbaine de Lyon, et convoquera : Blaise Mao, le rédacteur en chef du média Usbek & Rica (sous réserve), Thomas Coispel (directeur d’études qualitatives de l’agence Indivisibles et coordinateur du pôle récit pour Alternatiba Paris), Chloé Luchs-Tassé (co-fondatrice et co-directrice de l’Université des Pluralités) et Jean-Philippe Pierron (agrégé et Professeur de philosophie à l'Université de Bourgogne).

C’est pas pour faire notre procès mais…

Mais si, en fait. Car il devient urgent d’agir. Dans un second temps (de 19h à 21h), l’Amphithéâtre Mérieux du Campus Saint Paul abritera un singulier tribunal pour les générations futures. Pendant 1h30, trois témoins se succéderont à la barre pour être interrogés par le procureur et par l’avocat de la défense sur la question “faut-il sanctionner le gâchis d’eau?”. Une conférence innovante et théâtrale sous la forme d’un procès sur le gâchis d’eau, par Usbek et Rica. Ce sera au public — en salle (360 places) — ou chez lui, (retransmission en direct ici) de délibérer et trancher sur la question. Bruno Bernard,  Président de la Métropole de Lyon,  devrait également être présent.
Pour témoigner : Emilie Gaillard, juriste et maître de conférence à université de Caen, spécialiste du droit pour les générations futures à un environnement sain, Elodie Brelot, directrice du GRAIE, Jacques Pasquier, chargé de mission Eau à la confédération paysanne. 

Un événement pour anticiper le futur sans panique, ni déni, qui devrait attirer l'attention sur l'importance d’une gestion plus durable des ressources en eau et encourager une prise de conscience collégiale. La Métropole de Lyon a par ailleurs franchi un premier pas en créant une régie publique de l’eau qui associe les usagers à sa gestion. Dès 2023, elle maîtrisera l’ensemble du service : la protection de la ressource, la production et la distribution, l’accès à l’eau pour toutes et tous.

Eau futurE, mardi 22 mars
À l’Université Catholique de Lyon, 2 places des archives, Lyon 2e : Inscriptions ici 
Et en ligne sur la chaîne Youtube de Grand Lyon TV
Plus d'infos sur la démarche ici


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William Klein, bio express