Le Sonic Protest débarque à Lyon


Expérimentales, improvisées, bruitistes, radicales, minimales, performatives, intransigeantes, poétiques, le Sonic Protest est un peu le festival des adjectifs qui ne veulent pas se mélanger. Adjectifs qui qualifient évidemment les musiques telles qu'on les aime du côté des lieux d'accueil et d'organisation du raout qui se tiendra du vendredi 1er au lundi 4 avril : le Périscope, le Sonic et Grrnd Zero.

La chose s'ouvrira avec l'impro électro-noise (qualifiée de « toute pétée » par l'organisation pour donner une vague idée) de Yeah You, un duo père-fille de Newcastle et par une création du batteur expérimental Johann Mazé (au Périscope le 1er avril).

Au Sonic, le lendemain 2 avril, c'est noise doom kenyan (ben ouais) avec Duma et c'est donc un peu exceptionnel. Avant la grosse soirée du 3 avril à Grrnd Zero (attention, c'est horaire façon thé dansant, à 17h) qui présentera le radicalisme sonore d'Asher Max, un duo israélien, l'ambient pop sororale d'Acte Bonté, des Lyonnais avec Fck Dmn (mené par Damien Grange) et à nouveau de l'ambient pop avec Seth Graham et More Eaze dont la prestation, pleine de silences, devrait se muer en sieste sonore.

À l'occasion de cette belle aprèm sera présenté le livre Question de genre dans les musiques actuelles dans lequel l'activiste musicale Julie Champagne explore les mécanismes de domination (de genre donc) dans le milieu. Pour conclure, le 4 avril, au Périscope, on dansera un peu avec Inga Huld Hàkonardottir et Yann Leguay dans le cadre du cycle "Musique et danse" avec Again The Sunset, mi-concert, mi-performance. On ajoutera « intrigant » à la liste des qualificatifs.

Sonic Protest
Au Périscope, au Sonic et à Grrnd Zero du vendredi 1er au lundi 4 avril


<< article précédent
Deathloop, un jeu victorieux