Les Intergalactiques avec Marc Caro

Le festival de cinéma de genre et de science-fiction fait son retour du 21 au 26 avril avec une belle programmation de longs-métrages et la présence de Marc Caro.


Cette année, le calendrier s'avère idéal pour les amateurs de cinémas bis, de genre et de fin du monde (en taillant large) puisque Les Intergalactiques se déploient du jeudi 21 au mardi 26 avril comme une prolongation aux Hallus avec une sélection de longs-métrages d'un remarquable éclectisme.

Débutant avec l'iconique Toxic (1985) issu des studios Troma de Lloyd Kaufman, la programmation enchaîne avec Brazil de Terry Gilliam (pas de nature à donner le moral, plutôt à faire réfléchir avant de voter). Marc Caro présentera une rareté britannique de Robert Fuest, Les Décimales du futur (1973), premier film d'un samedi dense incluant Tetsuo (une des inspirations de Titane) et l'anime Redline.

La soirée électorale se vivra dans l'utopie du classique de L'An 01 de Doillon, et la clôture offrira deux inédits d'animation japonais : l'avant-première de l'extraordinaire Junk Head de Takahide Hori et Violence Voyager de Ujicha. S'il faut se téléporter durant tout le festival entre le Lumière Bellecour, le Karbone (MJC Monplaisir) et le Zola de Villeurbanne pour déguster l'ensemble des séances, on pardonne d'autant plus volontiers que Les Intergalactiques s'octroient quelques bonus les 30 avril et 1er mai avec Videodrome de Cronenberg et Rollerball — l'original, version Jewison. Solide.


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