Les pages blanches de Barbara Carnevale


En duo avec Jean Charasse à la galerie Besson, en solo au centre d'art L'Attrape Couleurs, Barbara Carnevale (née en 1984 et vivant dans la région lyonnaise) déploie ses œuvres mutiques et poétiques. Et nous offre deux belles occasions de découvrir son univers plastique qui « tisse une trame dans l'obscurité » comme l'écrit l'artiste sur son site Internet.

Il est question dans son univers de formes simples (cercles, lignes, grilles…) en lien avec le mouvement du corps (Barbara Carnevale performe ses œuvres et en laisse des traces vidéo, sur son site notamment), de plis et de tissus aux tons clairs, de mémoire et d'oubli…

Dans l'espace courbe de l'Attrape-Couleurs, le visiteur est invité à déambuler au travers de plaques d'acier verticales en référence à Richard Serra, et à découvrir ici et là comme des dépôts du temps, sous l'apparence d'objets utilitaires, de toiles pliées, de fragments d'objets…

À la galerie Besson, les œuvres de Barbara Carnevale explorent l'idée de trame fragile et de formes énigmatiques. Comme autant de pages blanches ouvertes à l'écriture de la sensibilité de chacun.

Barbara Carnevale, La Continuation de l'existence
À L'Attrape-Couleurs jusqu'au 23 juillet

Barbara Carnevale,  Trame du silence
À la Galerie Françoise Besson jusqu'au 16 juillet


<< article précédent
"Ennio" de Giuseppe Tornatore : ce que l’image doit à la musique d'Ennio Morricone