Walter Astral au Transbordeur : l'eau, le feu, l'espace

À la croisée de leurs univers respectifs, Tristan Thomas et Tino Gelli se gémellisent en Walter Astral pour donner naissance à un trip psyché-électro de l'espace pas piqué des tardigrades. 


C'est un peu la soirée des duos qui semblent tout droit venus d'un autre âge et d'un autre horizon – faut dire qu'ici et maintenant c'est pas jojo, alors bon. Pour Tristan Thomas, le technoïde (Ovhal 44, Zaspero) et Tino Gelli, le psyché-popeux de chez Polycool, c'est moustache et cheveux longs quelque part entre Black Sabbath et Brewer & Shipley.

Comment décrire l'œuvre de Walter Astral autrement qu'en disant que leur titre Le feu mélange une rythmique électro plutôt cool avec une ligne de banjo utilisé comme un saz (le genre d'appropriation de gamme orientale qu'on retrouve chez Altin Gün ou King Gizzard) ? Le résultat est une sorte de disco pop et de techno de l'espace sensible aux éléments (autre single, L'eau) qui voudrait ouvrir l'accès aux multivers. À écouter autour de multi-verres.

Walter Astral
Au Transbordeur le samedi 9 juillet à 18h


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