Les cinq pièces de théâtre à voir en octobre à Lyon

S'il fallait trouver cinq raisons d'aller voir du théâtre en octobre, les voici.


Aux Subs : Originally a plant 

La Norvège débarque à Lyon via Maritea Dæhlin aux Subs les 11 et 12 octobre pour une performance théâtralisée sur la sociologie des comportements avec Originally a plant. Vidéo, objet sont ses outils pour cette nouvelle création. Sa précédente performance solo I want to be traditional a été nommée pour le Prix de la critique norvégienne dans la catégorie "meilleur théâtre".


Au Théâtre Nouvelle Génération : Das Plateau

On a grande hâte à découvrir ce travail de la compagnie Das Plateau, trop absente de Lyon jusqu'à maintenant. Hors les murs de sa grande salle de Vaise cette saison, le TNG investit ses plateaux plus petits des Ateliers en Presqu'île et d'autres salles de la ville. Aux Ateliers donc, Le Petit Chaperon rouge (du 8 au 25 octobre) créé dans le In d'Avignon cet été, propose une approche sensorielle du conte où la petite fille est plus vaillante que naïve. Accessible dès 4 ans. 


Au Théâtre des Célestins : Surexpositions (Patrick Dewaere)

Le metteur en scène auvergnat Julien Rocha a eu la bonne idée de commander un texte à Marion Aubert pour évoquer non pas Patrick Dewaere sa vie, son œuvre mais comment ce métier d'acteur a transformé l'homme qu'il était. À travers trois films (Les Valseuses, La Meilleure façon de marcher et Série noire), avec de nombreux partenaires de jeu et de vie (Miou Miou etc), et grâce au talent des quatre comédiens au plateau, ce spectacle épate. Présenté du 13 au 23 octobre.


Au Théâtre de la Croix-Rousse : La (Nouvelle) Ronde

Vous aviez aimé Hen, ce cabaret marionnettique sur le genre ? Vous serez sûrement curieux de découvrir cette nouvelle création de Johanny Bert, au Théâtre de la Croix-Rousse du 12 au 16 octobre. Le metteur en scène se sert du canevas de la pièce de Schnitzler (dix saynètes dans laquelle le personnage de l'une entame la suivante, etc) sur les façons d'aimer aujourd'hui et la diversité des désirs. Toujours des marionnettes manipulées à vue par des comédiens et des réflexions puisées notamment dans le podcastsde Victoire Tuaillon, Les couilles (et le cœur !) sur la table.


En divers lieux : le Festival Contre-sens

C'est une année sans Festival Sens interdits qui a lieu une année sur deux. Donc voici Contre-sens parce que le théâtre de l'urgence ne s'éteint jamais. Du 19 au 30 octobre, les voix chinoises (Adieu la mélancolie au Théâtre de la Croix-Rousse), solvènes (Sonny à la Maison des Passages), belges (l'inratable Koulounisation aux Célestins), françaises (via l'ambitieux et radical Aller y voir de plus près de Maguy Marin à Ramdam) et même ukrainiennes (via le spectacle musical Imperium Delendum Est, au TNP) résonneront.


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