Les samedi 26 et dimanche 27 novembre se déroulera — au Palais de la Bourse — la première édition du festival Hétéroclite, impulsé par le magazine LGBT+ éponyme.
Deux jours rythmés par les venues d'auteurs et autrices, chercheurs et chercheuses autour de tables rondes, ateliers d'écriture, dédicaces... sur les thématiques qui agitent les communautés LGBT+ et féministes en France, mais aussi en Italie — pays à l'honneur pour cette première édition. « Nous étions à mille lieux, quand a germé ce projet, d'imaginer que l'extrême-droite sortirait en tête des urnes en Italie. Cela a renforcé une idée qu'il y a urgence à faire de la place aux pédés, aux froci, aux gouines, aux lelle, aux tafioles, aux ricchioni, aux butch, aux deviati et deviate, et à toutes celles et ceux qui refusent de suivre les règles d'un système hétéropatriarcal délétère » explique Stéphane Caruana, le rédacteur en chef du magazine, dans son édito.
En clôture du festival, l'équipe d'Écrans Mixtes (le festival de cinéma queer) diffusera Comizi d'amore de Pier Paolo Pasolini — un documentaire de 1965 dans lequel le cinéaste parcours l'Italie pour interroger les femmes et les hommes sur la sexualité et l'amour.
Parmi les huit rencontres et tables rondes, une s'attachera aux « écologies queer, sororité et nouvelles formes de mobilisation » guidée — entre autres — par l'écrivaine Wendy Delorme ou le journaliste des luttes sociales Cy Lecerf Maulpoix. Non moins brûlante, une autre se questionnera sur le thème « Le drag, effet de mode ? », animée par Damien Delille, maître de conférences en histoire de l'art contemporain à l'Université de Lyon 2. L'on retiendra enfin la rencontre avec Fumettibrutti et Nicoz Balboa, deux figures de la relève de la BD italienne qui retracent leur parcours de transition.
L'événement sera étoffé par la présence de librairies, maisons d'édition, et associations lyonnaises et italiennes. Le tout étant gratuit.
Festival Hétéroclite
Au Palais de la Bourse les samedi 26 et dimanche 27 novembre