5 expos à voir en janvier

Notre sélection ce mois-ci se focalise sur de très jeunes artistes ou des artistes plus connus mais peu ou jamais exposés à Lyon.


 Johanna Cartier, Terrains fragiles, Amour Miskine

À vingt-six ans, l'artiste brestoise Johanna Cartier touche déjà à tous les médiums : dessin, sculpture, peinture, installation… S'attelant aux sujets les plus divers (de la vie des routiers aux fans de moto cross), Johanna Cartier a choisi pour son exposition à Lyon le thème de la vie des adolescentes en milieu rural. Puisant dans ses propres souvenirs, à partir de peintures et de sculptures, elle montre des corps oscillant entre hypersexualisation, ennui, soumission au jugement moral, débuts de vie amoureuse… Comme les adolescents, Johanna Blanc est une artiste en devenir à découvrir pour la première fois à Lyon.

À Kommet, jusqu'au 11 février


Sur le motif

Le Centre d'art de Vénissieux réunit neuf artistes d'horizons différents (Usama Alshaibi, Christian Babou, Amélie Berrodier, Nicolas Daubanes, Safia Hijos, Alessandro Piangiamore, Juliette Rey, Camila Salame, Keen Souhlal) sur le thème du motif. Un motif qui peut être ici une couleur, un volume, une forme géométrique… Et qui se décline en vidéos, sculptures, papiers peints, céramiques, peintures…

Au Centre d'art Madeleine-Lambert à Vénissieux, jusqu'au 25 février


Taysir Batniji, Home Away from home

Né en 1966 à Gaza dans une famille de marchands de tissu, Taysir Batniji a suivi des études d'art à Naplouse puis en France. Il vit aujourd'hui entre la France et la Palestine. Sa série Immersion présentée au Bleu du Ciel est le fruit d'une commande photographique où l'artiste a voulu « retracer l'histoire et le parcours de quelques-uns de [ses] cousins qui, diplômés d'université, avaient tous choisi d'émigrer et de s'installer aux États-Unis à compter des années 1960, ère d'immigration économique. Était-ce l'attrait du rêve américain ? Un pur hasard ou une lubie ? ». En parallèle, Taysir Batniji présente 16 images de son « journal intime » à Gaza.

Au Bleu du ciel, jusqu'au 4 mars


Siouzie Albiach, L'Heure frontière

Née en 1996, diplômée de l'Ecole Nationale de la Photographie d'Arles en 2020, actuellement en résidence aux ateliers du Grand Large à Lyon, Siouzie Albiach est une jeune photographe aux images à la fois très pudiques et intimistes. Elle présente sa toute première exposition personnelle à la Galerie NörKa, sur le thème de « l'heure frontière », celle à laquelle les ombres surgissent. Soit autant de moments suspendus entre ombre et lumière, dedans et dehors, immobilité et action…

À la Galerie NörKa, du 11 janvier au 18 février


Exposition collective

La Galerie Slika présentera en début d'année une exposition collective rassemblant six artistes contemporains, œuvrant sur toile ou sur papier : Ces McCully, Mark Corfield-Moore, Martin Kacmarek, Sophie Vallance Cantor, Luca Bjørnste et Michael Swaney. Que ce soit chez l'artiste australienne installée en France Ces McCully, l'écossaise Sophie Vallace Cantor, le slovaque Martin Kacmarek, ou le canadien Michael Swaney, l'influence de l'art naïf revient très fort à travers des univers à chaque fois singuliers.

À la Galerie Slika, à partir du 12 janvier


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