Bong Joon-ho, "Host" de marque de l'Institut Lumière 


On se souvient de l'accueil qu'il avait reçu lors du Festival Lumière en 2019 ; Bong Joon-ho revient à Lyon en terrain conquis. À l'occasion de la ressortie de la version restaurée de The Host (2006) — grâce auquel il avait atteint une pleine et entière reconnaissance internationale — le cinéaste a en effet droit à une rétrospective intégrale de ses longs-métrages sur grand écran. Comprenez, qui intègre l'inédit en France Barking Dog (2000), la production netflixienne Okja (2017) et jusqu'à la version noir et blanc de Parasite (2019).

Inutile de gloser sur la maîtrise visuelle (et visionnaire) de l'artiste, rappelons seulement qu'à travers ses thrillers psychologiques ou fantastiques, il signe de saisissants portraits de la société sud-coréenne touchant volontiers à l'universel : l'éprouvante traque d'un serial killer dans Memories of Murder (2003) qui n'a rien à envier à la noirceur virtuose d'un David Fincher — elle lui ajoute même une composante décalée — ; Snowpiercer d'après Rochette (2013) montrant ce qu'aurait pu donner une collab' Lumet & Kubrick ; ou le chabrollien Parasite (2019). BJh ne sera présent que le lundi 27 février, mais le cycle durera jusqu'au mercredi 22 mars.

Rétrospective Bong Joon-ho
À l'Institut Lumière jusqu'au mercredi 22 mars


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