C'est une sorte de renvoi d'ascenseur, un échange d'excellents procédés. Le Lyonnais Arandel, Après avoir souvent convié celle qui est l'une de ses idoles à venir se produire sur ses albums (elle joue notamment sur ses deux tomes de InBach) ou à l'accompagner en concert dès que cela est possible, le voilà, lui le folkeux dans l'âme et amateur d'instruments anciens, qui rend la pareille à Emmanuelle Parrenin, invitée à faire l'ouverture du festival de musiques contemporaines Superspectives le 16 juin. Les deux y joueront son dernier album Targala, enregistré dans le désert du Sahara pendant le confinement. Nouvelle occasion de pouvoir y applaudir pour la seconde fois en moins de 6 mois – après sa venue au festival Plug & Play – celle qui est ni plus ni moins que la Statue de la Commandeuse du folk français – racines remontant à la fin des années 60 histoire de mettre la chose en (su)perspective.