Le court à poing levé


De tous les festivals de courts ayant lieu dans la métropole, Un poing c'est court à Vaulx-en-Velin a toujours eu un statut à part : c'est un festival engagé, aussi intéressé par l'esthétique des films qu'il sélectionne que par leur sujet et, plus encore, leur manière de dialoguer avec le monde contemporain.

C'est aussi par son désir de ne montrer que du cinéma francophone. Celui qui permet d'aller découvrir ce qui se passe dans des pays africains. Y sont montrés cette année des courts venus du Sénégal, de Tunisie, d'Algérie, de Côte d'Ivoire ou d'Égypte, où a été tournée une des découvertes de la dernière Semaine de la critique cannoise, le très beau Je vous promets le paradis de Morad Mostafa

Nocturne de courts à Vaulx-en-Velin

En attendant le palmarès annoncé le samedi 27 janvier lors de la soirée de clôture — et la projection des courts lauréats—, le festival propose des programmes thématiques tous les soirs, et notamment un audacieux bouquet de films albanais  un cran plus loin dans la découverte de cinématographies peu identifiées sur la carte du monde. 

Quant à ce vendredi 26 janvier, il consistera en une nuit blanche : près de huit heures de films répartis en trois programmes (avec des pauses pour manger et souffler). Signalons enfin que ce « Court, de nuit » sera une occasion pour retourner dans les murs des Amphis, le cinéma municipal de Vaulx-en-Velin, fermé depuis le début de la crise de l'énergie, et dont on attend toujours de connaître l'avenir.

Un poing c'est court
Jusqu'au 27 janvier
À Vaulx-en-Velin


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À nous les films anglais, au cinéma Zola de Villeurbanne