Après L'Échiquier du vent, c'est au tour de La Flamme verte, tourné en 2008, de ressortir en salle. Conte cryptique explorant l'histoire plurielle de son pays à travers sept légendes, le film démontre une nouvelle fois le talent visuel hors du commun d'Aslani. Les récits s'imbriquent dans un tout onirique, questionnent la place de la femme en Iran, et érigent l'art comme seul rempart contre l'obscurantisme et le totalitarisme.
Le 22 mars, le Comoedia célèbre le festival de Clermont-Ferrand en diffusant un best-of des films primés lors de l'édition 2024 en présence des programmateurs Agnès Reure et Sébastien Duclocher. Pas moins de quatre courts d'animation sur les cinq proposés, dont Crab day de Ross Stringer, lauréat d'un BAFTA. Vainqueur de lors des derniers Césars, Été 96 de Mathilde Bédouet sera également projeté.
Du 5 au 14 avril, le Ciné Mourguet (ainsi qu'une trentaine de salles partenaires) propose un voyage cinématographique entièrement dédié au continent africain avec pas moins de 20 pays représentés et de nombreux invités. 40 films seront projetés dont le beau et mésestimé Black tea d'Abderrahmane Sissako, le stupéfiant Augure de Baloji ou encore le césarisé Les Filles d'Olfa de Kaouther Ben Hania.