Les 10 sorties de la semaine à Lyon (du jeudi 27 mars au mercredi 2 avril)
Bons Plans
Pour oublier cette attaque en règle contre notre rythme biologique par le changement d'heure, Lyon nous réconforte avec une belle sélection de festivals : anthropocène, cinéma palestinien, électro, poésie. Et pour les afficionados du divertissement, il y a aussi du drag, du clubbing et un quiz ciné.
Jeudi 27 mars
Michel Feher
Festival |
Festival unique en France, À l'école de l’Anthropocène croise sciences, arts et société pour explorer les transformations à venir face à la crise écologique. Au programme : séminaires, masterclasses, balades urbaines et une librairie pour prolonger les échanges. L’ouverture, jeudi soir, convoque Michel Feher et Kaoutar Harchi autour des récits à réinventer. À la Salle Paul-Garcin à 20h30. Tarif : prix libre sur inscription
Les étudiants sont invités à investir le MacLyon au cours d’une programmation riche mêlant performances, ateliers, danse contemporaine et explorations sonores. Côté musique, le macBAR fera vibrer ses deux scènes house avec Teki Latex (ex-TTC, maître du mix éclectique), Pablo Valentino (boss de Faces Records, entre house et jazz), Loulou Ferrari, Patxi et Schnautzi. Les nouvelles expositions numériques seront dévoilées jusqu’à 23h, avant que la fête ne s’attarde en musique jusqu’à 1h. Tarif : gratuit pour les étudiants, 5€ pour les non-étudiantes.
Entre Algérie, France et Liban, Kabylie Minogue fusionne rythmes orientaux et trance 90’s dans un tourbillon aussi festif que militant. Composé de Jad et Kheireddine, le duo enchaîne les raves et s’entoure d’invités de choix pour ce Club Transbo : la Londonienne Luxe et Tamada, cofondatrice du festival Fata Morgana, qui jongle entre textures et percussions. De 23h30 à 5h. Tarif : de 14, 80 à 19, 70€
Dans le cadre du festival Magnifique Printemps, le Musée des Beaux-Arts de Lyon invite Fabio Scotto et Raphaël Monticelli à faire dialoguer vers et tableaux. Une lecture croisée où les mots se posent en résonance avec les œuvres, le temps d’une promenade inspirée et poétique. De 11h à 12h. Tarif : 5 €
Le collectif Moitié moitié moitié est en pleine crise de nerfs (et de finances), dans La Grosse déprime, il s’attaque à la dette publique avec une verve incisive et un goût certain pour la déconstruction joyeuse. Entre polyphonie rageuse et pédagogie caustique, Cécile Goussard, Adrien Mani, Mattéo Prandi et Marie Ripoll promettent un spectacle qui fait « péter les caisses publiques ». À 16h30 au Théâtre des Clochards Célestes. Tarif : de 8 à 14 €
L’Aquarium Ciné Café remet son quiz mensuel sur grand écran, avec ce mois-ci un thème de choix : l’art au cinéma. Extraits, BO, scènes cultes… Saurez-vous reconnaître les chefs-d’œuvre en un clin d’œil ? À la clé : bières, places de ciné et DVD. Dès 19h. Tarif : prix conscient
Le Karnaval Solidaire est de retour pour cinq jours d’animations sur le campus de l’INSA Lyon, des chapiteaux, des concerts, un bal folk… et pour ouvrir le bal, une soirée placée sous le signe du théâtre et du drag. D’un côté, la troupe du Collectif Fléau Social revisite avec mordant la question des représentations trans au théâtre. De l’autre, une scène drag menée tambour battant par K-Reine et le Roi Cab, avec une brochette de performeur·euses prêt·es à faire scintiller le chapiteau. À partir de 19h30. Tarif : de 6 à 10 €
D’avril à octobre, les Magic Mardi réveillent le début de semaine lyonnais. Pour ouvrir la saison on retrouvera sur le rooftop, Roüge, DJ et productrice française, accompagnée de Denyl Brook entre énergie sombre et house brute. De 18h à 1h au Sucre. Tarif : gratuit
Le festival dédié au cinéma palestinien Palestine en vue investit plusieurs salles de la métropole avec une programmation éclectique mêlant fictions, documentaires et courts métrages. Entre récits intimes et discours engagés, ces œuvres dessinent les contours d’un territoire traversé par le chaos mais porté par une vitalité artistique indéniable. Le coup d’envoi sera donné cemardi avec le vernissage de l’exposition Gaza Stories d’Iyad Alasttal, à 18h à la mairie du 1er arrondissement. Tarif : gratuit
Dans les années 90, Lyon oscille entre effervescence techno et répression des raves. L’exposition Entre rave et réalité retrace cette époque à travers flyers et objets iconiques. Vernissage à 18h30, suivi d’un DJ set et d’un after au Transbordeur avec Umwelt, P.Moore et Marc Twins. Tarif : gratuit dans la limite des places disponibles
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