Une rétrospective pour Kinuyo Tanaka

À moins d’être un familier du cinéma de Mizoguchi dont elle fut l’une des interprètes fétiches (notamment pour Les Contes de la lune vague après la pluie, 1953) ou de celui de Naruse, le nom de Kinuyo Tanaka n’est pas forcément évocateur de beaucoup d’images.

à lire aussi : Jane Campion, 13e Prix Lumière

Pourtant, cette comédienne a la carrière longue comme le bras a imprimé sa silhouette de l’enfance et l’aube du cinéma nippon à sa mort en 1977. Mais plus encore, elle a signé la réalisation de six longs-métrages entre 1953 et 1962 : Lettre d'amour, La Lune s'est levée, Maternité éternelle, La Princesse errante, La Nuit des femmes et Mademoiselle Ogin.

Si le premier fut présenté à Cannes en compétition officielle, La Lune s’est levée a quant à lui été “ressuscité“ cette année sur la Croisette dans la section Cannes Classics. Une restauration qui vaut à Kinuyo Tanaka d’intégrer à Lyon, lors du Festival Lumière, l’Histoire permanente des femmes cinéastes en octobre prochain avec une intégrale de son œuvre.

pour aller plus loin

vous serez sans doute intéressé par...

Suivez la guide !

Clubbing, expos, cinéma, humour, théâtre, danse, littérature, fripes, famille… abonne toi pour recevoir une fois par semaine les conseils sorties de la rédac’ !

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés au fonctionnement du site internet. Plus d'informations sur notre politique de confidentialité. X