Gagnez vos places pour la représentation du 16 novembre à 17h
pour participer : répondez au questionnaire ci-dessous d'ici le vendredi 15 novembre à 12h.
Marion Talotti en Cie de Haut et Court
D’après le texte d’Ursula K. Le Guin – Traduction Pierre-Paul Durastanti
Pour sa première mise en scène au sein du collectif Haut et Court, Marion Talotti puise dans l’œuvre de l’immense auteure américaine Ursula K. Le Guin et déploie un univers fantastique autant qu’un folklore envoûtant. Une fable onirique sur la différence, un conte nimbé de mystère en compagnie d’étranges créatures à plumes.
Sur un toit immaculé orné d’antennes vit une communauté de drôles d’oiseaux. Couverts de plumes, ces êtres étranges n’ont pourtant pas d’ailes. Sauf certains, marginaux, qui se voient pousser sur le dos des excroissances encombrantes à l’adolescence. Une difformité vécue comme une malédiction. La nouvelle d’Ursula K. Le Guin décrit dans une langue poétique cette civilisation imaginaire, ses rites et rituels. Par le biais d’une ethnologue qui s’adresse à nous en voix off, nous entrons dans ce spectacle hypnotique à la découverte de cette intrigante tribu. Rythmé par une musique entêtante qui lui confère son atmosphère de mystère, ce spectacle d’une grande plasticité habille ce récit rétrofuturiste d’une dimension visuelle pénétrante. La scénographie a des airs d’installation d’art, riche en détails et symboles. Les costumes valent leur pesant de plumes, rehaussés de masques et coiffes, fruits d’un travail textile méticuleux. Quant aux lumières, elles baignent ce paysage onirique d’une ambiance nocturne et moderne. Invitation à quitter notre réalité terne, à observer un folklore fait de chants et de danses venues d’ailleurs, Les voltigeurs de Gy est surtout une fable sur la différence.
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