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Old Lloyd Cole

Lloyd Cole

Le Toboggan

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Pop / À l'occasion de ses 35 ans de carrière, Lloyd Cole a paradoxalement choisi de ne revenir, sur scène et en solo, que sur son âge d'or – 1983-96. Celui que ses fans n'oublieront jamais et que les plus jeunes ont le malheur de n'avoir jamais connu.


Un "artiste générationnel", c'est ce qu'est Lloyd Cole jusqu'au bout des ongles. Deux preuves à cela : d'abord ceux qui l'ont tant aimé avec les Commotions dans les années 80 et/ou en solo dans la première moitié des années 90 ont depuis, le plus souvent, cessé de suivre son travail, par ailleurs très diversifié. Ensuite, ceux qui sont trop jeunes pour l'avoir connu n'ont simplement jamais entendu parler de lui.

Malgré les tubes qui flottent dans l'air (Forest Fire, No Blue Skies, ambianceurs universels de pubs Philips pour la révolution audio que fut le radiocassette), son nom Lloyd Cole ne résonne plus guère. C'est sans doute la raison, ou parce qu'il est trop conscient que son âge d'or se trouve là, que l'Écossais relocalisé de longue date aux USA a choisi, pour fêter ses 35 ans de carrière, de venir livrer sur scène et en solo un songbook de sa période 1983-1996 (qui est aussi celle de ses années chez Polygram avant éjection), soit, pour le dire autrement : à peu près tout ce que vous pourrez trouver sur un bon best-of du bonhomme.

Mélancolie

Soit le meilleur d'une carrière qui prend les amateurs de pop de l'époque à la gorge avec le premier album des Commotions, Rattlesnakes (1984), l'un des meilleurs de la décennie dans sa catégorie, richement saupoudré de tubes dans l'air du temps (Perfect Skin, Are you ready to be heartbroken, Forest Fire), se poursuit le temps de deux albums groupés, où ces héritiers des Byrds, de Lou Reed et de la blue-eyed soul continuent de semer les hits (Brand New Friend, Jennifer She Said, Lost Weekend) et où le chant maniéré de crooner frondeur de Cole vient choper l'auditeur par le col.

Puis en solo, où le chanteur, exilé à New York pour se trouver, se perd pour mieux accoucher de deux grands disques : l'un, sobrement baptisé Lloyd Cole (1990), d'une insondable mélancolie à l'image de No Blue Skies, l'un des titres-signatures de l'Écossais, le suivant, Dont' Get Weird On Me Babe (1991), d'une considérable ambition où pour la première fois il confronte, du moins dans sa première partie, son crooning et ses aspirations à la musique des grands espaces, à un orchestre, en l'occurrence celui de Nelson Riddle, accompagnateur de Sinatra. Tout en ne rechignant pas à faire aussi du Lloyd Cole pur jus (She's a Girl and I'm a Man, autre classique).

Avec peut-être une ou deux douceurs tirées de Love Story (1995) successeur du peu inspiré – et bien nommé – Bad Vibes (1993) et dernier disque de la période susnommée, voici ce qui devrait faire l'essentiel d'un concert durant lequel Cole le taciturne se mettra à nu en souvenir des belles choses.

Lloyd Cole
Au Toboggan le jeudi 25 octobre

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