The Stranglers au Transbordeur : Jean-Jacques Burnel, l'enfant terrible

The Stranglers

Transbordeur

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Au fil des années, nous confie Jean-Jacques Burnel dans l'interview ci-contre, le regard des journalistes et du public sur les Stranglers a changé : « peut-être parce que je ne leur fais plus peur ». Cela peut passer pour une boutade mais c'est un fait : fut une époque où Burnel et les Stranglers terrifiaient absolument tout le monde par leur propension à dégoupiller et à jouer les Attila – ou les Bruce Lee. Burnel en tête (solidement épaulé par le très volatil Jet Black) qui reconnaît que la mauvaise réputation du groupe est née le soir où au Dingwalls de Londres il concassa Paul Simonon, icône virile du Clash, qui venait de cracher à ses pieds. Devant toute la profession.

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Il y eut ces deux fois où le groupe fut escorté de Suède par la police : la première lorsqu'attaqués par des motards les Stranglers ont répliqué en balançant des cocktails molotov, la seconde parce qu'ils détruisirent un hôtel avant d'être délogés par des flics armés de mitraillette. Et puis il y a le fameux incident de Nice, en juin 1980 – sur lequel les Stranglers écrivirent Nice in Nice. Déclenchant une émeute (et un incendie de cyprès) pendant un concert plus ou moins autorisé à la fac de Nice, le groupe fut emprisonné et encourut cinq ans de prison – auxquels il ne fut pas condamné, remboursant quand même 100 000 francs de dégats.

Autant de frasques qui ont contribué à le faire connaître et à remplir les salles – notamment en France. « Nous avons fait toutes les mauvaises choses possibles, mais ça ne nous a apporté que du bien » dit Burnel, que l'on voit encore en 2012, sur la vidéo d'un concert à Liverpool, descendre dans le public pour régler ses comptes avec un fan coupable de lui avoir jeté une pinte de bière. Il a alors 60 ans.

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