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Semaine sur mars : le réel à l'épreuve des Subs

Perdu connaissance

Les Subs

ce spectacle n'est pas à l'affiche actuellement

Spectacles Vivants / En une Semaine (sur Mars), les Subsistances proposent un tour d'horizon du travail des compagnies accueillies en résidence dans ses murs : danse, cirque, arts numériques et le théâtre méconnu à Lyon du très talentueux Adrien Béal.

Les questionnements qui nourrissent les spectacles d'Adrien Béal et la compagnie du Théâtre Déplié sont a priori inépuisables et bien loin d'un théâtre narratif.

Le Pas de Bême (passé à La Mouche) se penchait sur ce que cela entraîne d'objecter, Récits des événements futurs était une façon d'envisager différentes catastrophes. Perdu connaissance interroge notre besoin d'établir la vérité. Philosophiques, ces préoccupations sont au plateau une matière brute totalement incarnée avec des situations de jeu – inventées en improvisation – lestées par des histoires.

Le titre Perdu connaissance n'est pas à lire au premier degré : six personnages se retrouvent dans la loge d'une gardienne d'école primaire et constatent l'absence de cette dernière qui a perdu connaissance. Créé au CDN de Dijon puis passé par le T2G de Gennevilliers, cette pièce intrigue, tant précédemment Récits... avait séduit par sa capacité à poser avec simplicité dans un décor aussi réaliste que banal - et donc commun - des réflexions abyssales.

Pieds au plancher

Alexander Vantournhout connaît déjà les murs des Subsistances : son perturbant et séduisant Raphaël était passé par là un jour d'été 2017. Il jouait de la contorsion à deux. Cette fois-ci le circassien et danseur belge explore encore la malléabilité mais de façon, semble-t-il, plus douce et à quatre avec des mouvements en miroir, des duplications, des superpositions de gestes. Avec pour moteur premier l'absurdité du dramaturge Daniil Harms et, en accompagnement, des mélodies de Mozart comme des comptines, Red haired men, répété à deux reprises ici l'an dernier est une jolie promesse.

Comme celle du circassien Nicolas Fraiseau qui approfondit son travail de sortie du CNAC, Centre National des Arts du Cirque (2016) : comment s'arrimer à un mât chinois plus instable alors que l'homme ? La question de l'ancrage semble parcourir toutes ces propositions parmi lesquelles encore des arts numériques, de la réalité virtuelle et la dernière création des tout fraîchement nommés à la tête du Théâtre du Point du Jour : Angélique Clairand et Éric Massé, avec De l'Eve à l'eau.

Une semaine sur mars
Aux Subsistances du lundi 18 au dimanche 24 mars

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