Dimanche 1 septembre 2013 Emzara est le nom donné à Noé le patriarche qui fit entrer dans l’arche des couples de tous les animaux. Sommes-nous à la veille d’un nouveau déluge et (...)
Emzara est le nom donné à Noé, le patriarche qui fit entrer dans l’arche, des couples de tous les animaux. Sommes-nous à la veille d’un nouveau déluge et faudra-t-il un autre Noé pour sauver du désastre les espèces vivantes qui disparaissent, victimes de la violence de la société humaine ? Pour porter haut son engagement pour la nature et la défense de la cause animale, Maryse Delente s’appuie sur l’art du vidéaste Stéphane Broc, les lumières de Sébastien Lefèvre, le tout accompagné par la musique du prodigieux Requiem de Mozart. À certains représentants du monde scientifique qui en sont encore à reconnaître du bout des lèvres des émotions aux animaux et à parler d’anthropomorphisme, il faut opposer les paroles d’Albert Schweitzer : «si votre compassion n’inclut pas tous les êtres vivants, alors il vous sera impossible de trouver la paix en vous-même.»
En effet, les animaux portent en eux l’innocence et dans un monde de plus en plus matérialiste, ils n’ont pour se défendre que leurs yeux dont le regard implore les humains de leur prêter attention et de leur rendre un peu d’amour, en échange de la beauté irisée de leurs soleils, et le talent d’une Maryse Delente dont la voix pousse un cri d’alarme pour que les hommes se réveillent et prennent garde. Car la barbarie qui se fait la main d’abord sur les animaux peut s’étendre à l’humain. Par ce requiem de larmes et de sang, par son art, sa quête d’absolu et son perfectionnisme, Maryse Delente est peut-être plus que quiconque, apte à alerter l’être humain, car, comme le dit un proverbe indien : «quand il n’y aura plus d’arbre, plus de poisson, l’homme se rendra compte qu’on ne peut pas manger l’argent.»
Emzara, au Théâtre du Parc le vendredi 15 novembre à 20h
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