Sono mondiale / Du Cap-Vert, vous connaissiez sûrement la "Diva aux pieds nus" (Diva dos pés descalços), Cesaria Evora. Dans le sillage de cette immense chanteuse, plusieurs artistes ont émergé dont Mariana Ramos, née à Dakar mais originaire de l'île.
L'aura de l'irremplaçable Cesaria Evora plane encore et toujours sur les îles du Cap-Vert. Dans son sillon, une nouvelle scène artistique tente de préserver la mémoire musicale du Petit Pays, là-bas mais aussi un peu partout dans le monde. Mariana Ramos compte parmi les expatriées les plus fidèles aux origines. Née à Dakar, la jeune Mariana rejoindra ses parents venus en France pour travailler, après une douce enfance au pays, élevée par sa grand-mère et bercée par les rythmes de son père, Toy Ramos alias Toy de Bibia, guitariste du groupe Voz de Cabo Verde. Adulte et française d'adoption, elle découvrira Nougaro, Jonasz, mais aussi Ella Fitzgerald et Rickie Lee Jones, se produisant parfois avec son père mais aussi chantant et dansant dans un groupe de rock, avant d'opérer un retour aux sources en rencontrant notamment l'un des compositeurs de Césaria Evora, Téofilo Chantre. La chanteuse (re)trouve alors enfin son chemin, une voie toute tracée qu'elle a failli perdre en route à force de dispertion. Suivront, à partir de l'année 2000, cinq albums.
Saudade intranquille
Mariana Ramos, samedi 8 avril à 20h30, Le Sou à La Talaudière