24 heures de la vie... de la vie sur Terre. De l'aube au crépuscule, un florilège montrant l'influence de l'astre solaire sur le comportement de la faune et de la flore à travers les continents. Éclosion de varans, galopades de zèbres, combat de girafes, nage de paresseux et de manchot, escapade de souris et pousse du bambou... Une formidable diversité à l'équilibre précaire.
Formant quasiment en genre à part entière, les documentaires pan-terrestres vantant les ch'tits zanimaux et la beauté de Nature — gourmandant au passage pour la forme la rapacité humaine — affluent sur les écrans, où ils rivalisent d'images spectaculaires inédites et/ou attendrissantes. Se peut-il qu'Un nouveau jour sur terre, orné de son label BBC, ait quelque chose de singulier à offrir ? Étonnamment, oui. Certes, si la forme et le propos n'ont rien de neuf, la collection d'instantanés sauvages tient la route ; il y a même d'authentiques parti-pris de réalisation (le duel de girafes façon western), et un certain sens du suspense dans la course-poursuite entre varans et serpents qui avait fait florès sur Internet.
Seul gros bémol : l'omniprésent commentaire lyrico-émerveillé du pauvre Lambert Wilson, truffé de superlatifs définitifs, aurait pu être totalement sabré. La musique et les images estomaquantes se suffisent à elles-mêmes pour expliquer ce qu'il y a comprendre.