Bernadette Scoubidou and Ze Flying Spaghettiz (1/2)

(rubrique Rétroviseur) VERSION MODIFIEE DEPUIS LA NON-PUBLICATION DU MOIS DERNIER


Qui ne s'est pas demandé un jour pourquoi les salons de coiffure indépendants s'évertuent à nous pondre de si subtils jeux de mots avec coiff, coup', tiff ou hair pour singulariser leur devanture et attirer le chaland chevelu ? On pourrait en dire autant au sujet des pizzaïolos : faites donc un crochet par la Tour de Pizz en attendant que la Pizza Riv' !!! Mais attention, les jongleurs de mots sont partout ! Dans le petit monde de la culture ligérienne, je tire sincèrement mon chapeau à deux collectifs pour leur pur sens de l'humour : clin d'œil à « Toto n'Aime Pas La Soupe » (souviens-toi Barbara, le festival des Musiques Innovatrices) et total respect à l'excellent « Mes Couilles Dans Ton Slip » (soirées courts-métrages et pop-corn au Méliès) ! Il fallait oser… Mais jetez maintenant un coup œil à votre discothèque personnelle et vous vous rendrez compte de l'étonnante variété des noms d'artistes… Personnellement, j'ai grandi dans les années soixante-dix à l'époque où les chanteurs affichaient presque tous un prénom et un nom sur leur pochette de 45 tours, avec en tête la série des Michel (Delpech, Jonasz, Sardou, Polnareff, Fugain, Berger, Corringe, Platini, cherchez l'intrus), celles, plus restreintes, des Serge (Gainsbourg, Lama, Reggiani…) ou des Alain (Souchon, Chamfort, Bashung et Barrière pour toi maman…). Nombreux aussi sont ceux qui, à l'instar des Robert Zimmerman, Jean-Philippe Smet, Anny Chancel et autre Hervé Forneri américanisèrent leur patronyme pour devenir les illustres Bob Dylan, Johnny Hallyday, Sheila et Dick (pour la banane ?) Rivers… Depuis les années quatre-vingts les groupes rivalisent d'imagination plus ou moins bien sentie pour se faire un nom sur une planète musicale à démographie galopante. Au milieu du grand n'importe quoi, certaines tendances semblent cependant se dessiner… Suite le mois prochain !

photo extraite d'un travail effectué en 2010 pour le groupe Psychophonic Machine


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C’est bon quand ça Pulse !