Homework présente une jeune génération de designers qui décident de rester sur leur territoire d'origine tout en travaillant partout en France. Ils ont été formés à l'École supérieure d'art et design de Saint-Étienne pour la plupart. Adeline Satre
L'exposition établit ce lien entre le choix du design comme « axe de rebond » pour la ville et la création de la cité du design, grâce à une sélection de jeunes talents issus de ce terreau favorable à la création. Éric Jourdan, designer et commissaire signifie à travers cette exposition, le caractère inédit d'une situation envisagé comme «un challenge rendu possible grâce à la synergie particulièrement réussie avec la Cité du design et la biennale internationale du design de Saint-Étienne». Les jeunes professionnels ont choisi Saint-Étienne par conviction ; leurs créations s'inscrivent dans un contexte de développement local et reflètent l'envie de participer à une aventure collective. Le prestige de leurs clients, éditeurs, galeristes (Cinna, Ligne Roset, Cristalleries de Saint-Louis, Petite Friture, Domeau & Perez, Souvignet...) fait montre de leurs qualités et implications, et prouve de la même manière qu'il est bien perçu de travailler à Saint-Étienne. Une génération de designers qui à également mis sa créativité au profit de projets spécifiques au territoire comme l'Office de Tourisme ou le Stade Geoffroy Guichard. C'est ainsi que la Cité du design et l'École supérieure d'art et design proposent de réunir et de rendre publique une production, touche d'une histoire singulière, originale et emblématique de la ville de Saint-Étienne.
«Nous croyons au dynamisme de notre région et à son attractivité, il nous semble important que les jeunes designers et architectes restent à Saint-Étienne afin de créer une vraie cohésion autour du design.» Dixit Numéro 111, qui figure parmi les designers exposés. Jean-Sébastien Poncet quant à lui est attaché «aux espaces non contraints de la ville», au potentiel d'un cadre de vie agréable et opportun grâce à «l'existence d'un réseau de PME avec des savoir-faire et un contact facile». Du parcourt à la production donc, «Homework» regroupe aussi les travaux d'Atelier Tourette / Goux, d'Atelier BL 119, de Julien De Sousa, Rémi Bouhaniche, Pascaline De Glo de Besse, Philippine Lemaire, François Mangeol, So Far So Good et Amaury Poudray. Chacun d'eux a en commun la reconnaissance d'une “liberté d'expression“ et dans l'apprentissage vis à vis de l'enseignement à l'ESADSE cette École «en évolution permanente», et n'oublie pas le terrain déjà porteur qu'était l'ancienne École auparavant en centre ville, la plupart d'entre eux ayant fréquenté «le château».
Exposition "Homework, une École Stéphanoise", dès le 11 octobre 2013, à la Cité du design