Déchirer la peau du réel


Tel est justement le sous-titre de l'exposition Made In que proposent, en deux temps et deux lieux durant la première quinzaine de mai, Chloé Sitzia et Thibaut Freychet. Et c'est bien assez pour nous mettre l'eau à la bouche... Elle est en cinquième année à l'ESADSE (option art), il est en Master information communication et numérique à l'Université Jean Monnet. Ayant déjà organisé ensemble un café-philo autour des mythlogies de Roland Barthes, leur collaboration autour d'un nouveau projet n'en a été que facilitée. L'idée de départ est d'organiser une exposition où le visiteur se retrouve au coeur de l'exposition. Thibaut explique que l'on découvrira aux Limbes « un dispositif où le visiteur devient spect-acteur, pratiqueur. C'est seulement par sa volonté de participer que l'oeuvre se crée. La galerie devient alors un laboratoire de recherche où l'on expérimente de nouvelles médiations avec les publics. » Chloé précise que « c'est aussi une exposition qui propose de mettre à dessein le patrimoine stéphanois au travers d'un motif traditionnel d'une rubanerie locale et d'une texture made in Saint-Étienne, le flex. » Deux chapitres, deux lieux différents, deux temporalités. La galerie Les Limbes sera le lieu d'une révélation, l'Atrium de la BU celui d'un éclatement. Laissons planer le mystère… Niko Rodamel

Made In, Chapitre 1 jusqu'au dimanche 11 mai, Les Limbes, 7 rue Henri Barbusse à Saint-Étienne, Chapitre 2 le samedi 17 mai de 12h30 à 17h, Atrium de la Bibliothèque Universitaire, 1 rue Tréfilerie à Saint-Étienne


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