«La dimension humaine est importante dans notre musique»

Avant leur passage lors de la 10ème édition du Foreztival à Trelins le 16 août, Chloé, la guitariste du groupe La Cafetera Roja a pris le temps de répondre à quelques questions. Elle nous parle de live, des albums du groupe tous enregistrés en Haute-Loire, ... Point sur un groupe énergique et formé de membres originaires des quatre coins de l'Europe. Propos recueillis par Nicolas Bros.


Il est compliqué de mettre un style bien défini sur votre musique. Pourriez­-vous malgré tout nous donner quelques orientations ?
Chloé : La musique que nous faisons est une fusion entre les diverses influences de chacun, du hip ­hop, de la pop, du rock, du latin, du reggae... Le terme qui définirait le plus notre musique est le trip­ hop, c'est à dire une base rythmique hip­ hop sur laquelle viennent se greffer toutes sortes d'influences.

Vous êtes originaires de France, d'Autriche, d'Espagne... Mais comment vous êtes­-vous rencontrés ?
Le groupe s'est formé en 2008 à Barcelone, ville cosmopolite dans laquelle vivent plein de gens venant de partout. On s'est tous rencontrés là­-bas car on fréquentait les mêmes personnes, les mêmes lieux pour sortir, pour jouer et écouter de la musique. Puis on a commencé à faire de la musique ensemble, à composer, à  enregistrer une maquette, et à faire des petits concerts dans les bars du centre de Barcelone.

Pourquoi avoir choisi un nom espagnol ?
C'est tout simplement pour ça que notre groupe porte un nom espagnol, La Cafetera Roja, c'est à dire la  Cafetière rouge, le mélange, l'énergie, la mixité.

Votre dernier album Refugi Tape est-il un peu le reflet de vos dernières années passées sur la scène, avec à la clef de nombreux voyages et donc de multiples inspirations ?
L'album Refugi Tape est dans la continuité de ce qu'on a fait jusqu'à présent, il est plus uniforme. Pendant ces  années on a appris à se connaître musicalement, on a évolué ensemble, et cet album est la concrétisation de  ces dernières années de travail, d'expérience, de voyages. Lors de notre voyage en Mauritanie, on a par exemple eu l'occasion de pouvoir enregistrer la voix de Noura Mint Seymali sur le titre Nouma de notre dernier album.

Comment votre live s'articule­-t­-il avec ce nouvel album ? Avez­-vous des spécificités liées à cette nouvelle tournée ?
Après avoir enregistré l'album, nous avons fait une résidence afin de rendre le live différent du disque, changer  les morceaux, les structures, l'adapter réellement au live et le rendre plus "pêchu". Le disque lui est plus destiné à une écoute plus tranquille.

Vous enregistrez vos albums en Haute-­Loire. Pourquoi ce choix ?
Depuis le départ nous travaillons avec le label Green Piste Records basé en Haute-­Loire, c'est une structure  indépendante qui a permis au groupe d'émerger. Ca a été une rencontre humaine, on travaille en famille, et on espère que cela va durer. La dimension humaine est importante dans notre musique. On a donc enregistré nos trois disques dans les montagnes en Auvergne car le label met à disposition son studio d'enregistrement à La Chomette, un endroit idéal pour enregistrer avec un super cadre.

Quels sont vos projets ? Un album live ?
Nos projets pour l'instant se concentrent sur notre tournée. Le live est important pour nous. On a déjà pensé à enregistrer un album live effectivement. A voir si ça se fait, affaire à suivre !

Cafetera Roja + Tekpaf + L'Entourloop + Lyre le Temps + Why Jack, vendredi 16 août à partir de 18h, scène Plaine, Trelins, dans le cadre du Foreztival


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