Folk, soul ou encore blues, Angel Forrest maîtrise tout. Elle se présentera aux Oreilles en Pointe avec son projet acoustique "Live" Love qui rassemble les titres blues de son dernier album studio Mother Tongue Blues ainsi que des covers chaleureux et finement réorchestrés. Un show entre partage et intimité sur les routes d'un vrai blues à l'américaine.
Pourriez-vous nous décrire votre univers musical ?
Angel Forrest : Il y a désormais 27 ans, j'ai commencer en jouant du blues-rock dans des bars. J'ai grandi dans un univers musical où les références étaient Bob Dylan, Led Zeppelin et des musiques surtout 60's ou 70's. J'ai sorti plusieurs albums qui oscillaient entre folk, rock et même pop. En 2013, après l'insistance de beaucoup qui me certifiaient le fait que je chantais bien le blues, j'ai sorti Mother Tongue Blues, un disque entièrement tourné vers le blues. Cet album a été un beau succès et a remporté le prix d'album de l'année au Québec. Cet album m'a permis de me faire connaître un peu de partout au Canada. Puis en avril 2014, le double album acoustique "Live" Love est sorti. C'est un enregistrement sur scène en trio avec les guitaristes Paul Deslauriers et Denis Coulombe, mélange entre les titres de Mother Tongue Blues et des covers de plusieurs titres qui me touchent allant du Hallelujah de Jeff Beck au All I Love de Led Zeppelin.
Vous allez présenter "Live" Love au festival Les Oreilles en Pointe ?
Oui, le show que nous présenterons sera celui-là. Un concert qui traverse toutes les émotions, on danse, on pleure, ... C'est un live avec beaucoup de libertés, de l'improvisation, du plaisir de l'instant présent. Nous jouons des chansons que nous aimons beaucoup avec mes acolytes. Ce spectacle est volontairement plus blues qu'auparavant. Cela traduit cette orientation que j'ai souhaitée donner à ma musique. Il y a réellement un public qui se passionne pour le blues au Québec et en France.
Quelle est votre approche dans la création d'un spectacle ?
C'est un complément de l'album studio. Pour moi, le live est plus direct, plus cru que l'album studio. En plus, le blues permet de partager des émotions fortes en live. Ca "brasse" beaucoup et donne un résultat toujours étonnant et magnifique.
Au Canada, on vous compare souvent à Janis Joplin car vous avez sorti un album qui lui rend hommage. Qu'en pensez-vous ?
C'est un très beau compliment. Elle est une inspiration pour moi mais je trouve que je n'ai pas la même tonalité de voix qu'elle. Par contre, je mets beaucoup de passion dans mes chansons et c'est peut-être dans cette caractéristique que la comparaison peut se justifier. Ce qui est sûr, c'est que je suis plus proche d'elle que de Nana Mouskouri par exemple (rires).
Soirée des Supernanas : Angel Forrest + Myriam Kastner, samedi 8 novembre à 20h30, salle Dorian à Fraisses