Le labyrinthe de Lazare


L'onirisme, l'enfance sont les terrains de jeu du Depardieu théâtral. Illettré, Lazare découvre l'art dramatique alors qu'il est ouvreur, puis il rentre à l'école du TNB et fonde ensuite sa compagnie. La 7e pièce qui l'a écrite et mise en scène s'intitule Petits contes d'amour et d'obscurité. Qui sont deux : Quelqu'un est Marie et les Illisibles nous immergent à la frontière entre la réalité et le rêve, dans un "Neverland" revisité. L'univers de Lazare, entre art brut et poésie, est porté par des circassiens, des acteurs, des musiciens, des danseurs qui évoluent sur un plateau nu. Un tableau en plexiglas, des miroirs portatifs, de l'eau… vont participer à l'illusion théâtrale. L'incroyable et atypique Lazare n'a pas peur de jouer avec les symboles « porte-malheur » du théâtre : une guinde (corde) qui pend en milieu de plateau ou la couleur verte portée à plusieurs reprises. Le metteur en scène défie avec humour la malédiction et nous entraine de l'autre côté du miroir. Laissez-vous emporter par l'émotion, les images, sans chercher de sens ni de chronologie. Laissez-vous aller, chez Lazare rien n'est obscur, tout est plein d'amour. FB

Petits contes d'amour et d'obscurité, du 17 au 19 mars au théâtre Jean Dasté de la Comédie de Saint-Etienne


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Hanni El Khatib à Saint-Etienne en mars