S'il est un format particulièrement propice à l'expression de toutes les créativités, c'est bien le court métrage. Plusieurs soirées lui sont dédiées en septembre, notamment lors de deux festivals. VR
Devenu depuis 1982 centre de gravité du court métrage grâce à son festival, Clermont-Ferrand exporte ses programmations, représentatives de l'état de la production mondiale — et préfigurant souvent les grandes tendances esthétiques pour la décennie à venir. La Cinémathèque de Saint-Étienne accueille une soirée de coups de cœur avec huit films présentés par Bertrand Rouchit (le 24/09 à 20h) parmi lesquels Perrault, la fontaine, mon cul ! de Hugo Thomas, Ludovic Bouckherma & Zoran Bouckherma, doublement primé cette année en Auvergne. Aux deux Méliès, c'est un festival bien stéphanois qui tiendra sa 4e édition : Tournez-Court (du 28/09 au 04/10). Parmi les 44 œuvres en compétition figurent deux réalisations du prolifique Winshluss/Vincent Paronnaud, Territoire et Smart Monkey, que l'ancien complice de Marjane Satrapi a co-signé avec Nicolas Pawlowski (il faut s'attendre à du bien barré, comme pour son fameux Villemolle 81). Mais aussi le premier court réalisé-joué par Reda Kateb, ainsi que King Fury de David Sandberg, tous deux en provenance de la Quinzaine des réalisateurs. À noter des projections hors les murs tels que l'École d'architecture ou des bars (Soggy Bottom, Little Soba). Enfin, la 2e édition du festival Kinoctambule vous offre la chance d'assister à l'effervescence de la création. Convoquant des auteurs et compositeurs du monde entier, ce rendez-vous les met au défi d'écrire et réaliser ensemble des courts métrage durant leur séjour. Deux soirées gratuites sont ouvertes au public : l'ouverture (19/09 à 20h aux Forces Motrices) pour visionner la production des précédents laboratoires, et la clôture (26/09 à 18h au Fil) avec la restitution des films nés pendant la semaine — le tout cadencé par The Imperial Boxing Crew et Selecta Cargovski. Là, la nuit ne sera pas courte…