Le Jimi Hendrix du pinceau


Patrick Haye est un personnage atypique, curieux et généreux, un peu dingue mais surtout libre. Avec son look de motard, blouson de cuir et bonnet noir vissé sur le crâne, le sexagénaire conserve une fraicheur de caractère que l'on retrouve indéniablement dans ses toiles. Autodidacte touche-à-tout, Patrick dit s'exprimer depuis toujours à travers plusieurs formes d'art, notamment la poésie et la musique, mais par-dessus tout, bien entendu, la peinture. Militant corps et âme contre toute forme de norme stéréotypée ou de dogme, l'artiste conçoit ses expositions comme des voyages intérieurs. « Si j'ai connu des périodes d'expressions différentes, je conjugue toujours trois arts distincts : figuratif, musical et planétaire ! » Patrick Haye utilise principalement l'acrylique. Les constructions géométriques de ses tableaux rappellent parfois Kandinsky, mais le matraquage de couleurs se situerait plutôt quelque part entre Miro et Basquiat. Pourtant, Salvador Dali demeure l'unique mentor du bonhomme. « Je ne connais vraiment que ce peintre. » Il y a sur les toiles de Patrick un mouvement impétueux, une fougue qui se joue des règles. Profondément anticonformisme, Patrick Haye définit malicieusement son style par le terme d'Art Musical, une peinture bercée par la musique de son idole absolue, le guitariste Jimi Hendrix. « Quand je peins, je me laisse guider par mon inspiration du moment en écoutant de la musique. » Oh yeah ! Niko Rodamel

P.S. : Merci à la galerie abstrart.fr pour leurs précieux renseignements.

Patrick Haye, du 2 au 27 novembre, le NEC à Saint-Priest-en-Jarez


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