Sous nos pas danse le monde


«C'est le destin» entend-on parfois dire. Eternelle question de la liberté et du déterminisme. Le petit Noureev, né dans un train, était-il prédestiné à devenir le plus grand danseur du monde ? Sous nos pas explore ce thème du chemin, des parcours de vie, des traces que nous portons, de nos déterminismes, familiaux, sociaux-culturels... L'idée du chemin était déjà dans la tête de Catherine André Traoré. Un déclic s'était produit devant une œuvre de l'artiste anglais Richard Long : Winter Slate Line; un chemin fait de lauzes qui tintent dans ses souvenirs et qui a inspiré une ébauche de travail chorégraphique en mai 2013, à l'occasion de sa participation au festival 1, 2, 3, dansez. Une longue gestation enrichie du travail au Sénégal a abouti à Sous nos pas, oeuvre à laquelle les "danseurs-enfants" ont participé activement. «Nous sommes ce que nous laissons derrière nous» explique Carolyn Carlson. Nul doute que la naissance de cette première création laissera une trace dans le parcours de vie des participants et derrière eux, bien au-delà de nos régions. Monique Bonnefond

Sous nos Pas, samedi 5 mars à 20h30 à l'Espace Culturel A. Camus


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Focus sur une œuvre : Yves Tanguy, Mains et gants, 1946