Edito avril 2016


Certes, il est facile de détourner le célébre adage "punk is not dead". Mais la tentation était grande lorsque l'on s'est rendu compte de la ténacité de ce style musical. Ce titre seyait si bien à ce tableau de la scène jazz en version “plurielles“ partant de SaintÉtienne et s'ouvrant sur la région... Nous écrivons "plurielles" car le jazz n'est réellement plus cette musique apparaissant comme obscure ou élitiste. Depuis plusieurs années, cette musique se caractérise par les mélanges et son dynamisme impressionnant. Les preuves de ce que nous avonçons sont nombreuses. Qu'elles soient évidentes - par exemple les multiples festivals comme le géant Jazz à Vienne ou l'incontournable Rhino Jazz(s) - ou moins visibles, les raisons de la “hype“ du jazz sont claires, et en premier lieu, à chercher dans l'ébullition des créateurs et artistes. Les musiciens et compositeurs foisonnent, notamment dans notre région qui fait figure de fer de lance hexagonal. Niko Rodamel, notre "docteur ès Jazz", s'est lancé dans un fastidieux travail afin de condenser cet ahurissant fleurissement rhônalpin dans une page (l'espace n'étant malheureusement pas suffisant pour cette prose, vous trouverez l'ensemble du dossier sur www.petit-bulletin.fr/saint-etienne). Alors, que celle ou celui qui a soutenu que le jazz était une musique "has been" lève le doigt. Nicolas Bros


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Les chiffres du jazz en France