Sous la peau, l'amour


La majorité des fictions tourne autour de l'amour. Et on ne s'en lasse pas surtout quand l'angle pris pour raconter une histoire est singulier. C'est le cas de Surface(s), une performance théâtrale, dansée et filmée. Le binôme de metteurs en scène Maud Peyrache et Grégory Bonnefont nous invitent à la table d'un couple, sur laquelle trône un gratin de courgettes. Tout part de la courgette pour nous conduire, en passant par l'écriture, à la peau, la surface du corps. « Il n'y a pas d'intrigue particulière du genre : l'amant dans le placard et pourtant il y a quelque chose », explique Gregory Bonnefont, « Ce quelque chose serait le mystère de la présence de l'autre. L'autre et sa présence, que l'on comprend par la vue, par le toucher et le rapport à cette peau. » Une peau tellement obsessionnelle qu'elle s'affiche sur les murs de l'appartement le transformant en mémoire des corps… Pour Maud Peyrache, « Il s'agit de poser des questions sur nos manières de vivre ensemble, en couple, à deux ou à plusieurs. Le point de vu apporté tente de prendre en compte les multiples couches qui fondent chaque instant, de s'attarder sur cette surface pour voir ce qu'y s'y joue… » A voir seul(e) ou accompagné(e). FB

Surface(s) de Maud Peyrache et Gregory Bonnefont, du 19 au 24 mai au Théâtre Le Verso


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