Scopitone


Afin d'accompagner dignement la sortie de leur nouveau six-titres, les Dizzy Sticks annoncent fièrement l'arrivée d'un second clip. Après la chanson Assholes, c'est au tour du titre Sweet Lady de bénéficier d'une mise en image, avec cette fois-ci l'artillerie lourde. Le clip a été tourné en avril au gymnase de Saint-Héand puis en juin au Méliès Saint-François ainsi qu'au PAX. Le film fait appel à plusieurs comédiens ligériens, on retrouve notamment Aurélie Pirrera, Coline Béal, Dominique Dozolme, Carlo Bondi et Quentin Gaillou. Une grosse cinquantaine de figurants a été également réunie pour jouer les spectateurs dans la scène du cinéma. Comme l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, c'est le paternel du guitariste Théo, Fred Giroudon, qui signe la réalisation du court-métrage musical, assisté par les équipes de Cheesecam : deux chefs-opérateurs (David Montcher et Jonathan Grimault), un assistant-opérateur (Maxime Kieken), deux électro (Jérémy Vessigot et Arnaud Millet) et une maquilleuse (Claire Grasland). La diffusion du clip se fera essentiellement le web, notamment sur les réseaux sociaux. Côté budget, une subvention de la mairie de Saint-Étienne est venue compléter la campagne de crowdfunding mise en place par le groupe afin de financer ce clip (location du matériel et régie pour deux journées de tournage) mais également l'enregistrement, le mixage et la sortie de le nouvel EP du groupe, sorti en avril dernier. Techniciens, acteurs et figurants, tous ont pris part bénévolement à la réalisation du clip.

Fred Giroudon évoque le propos décalé des images : « Sweet Lady n'a rien d'une chanson à texte. Chez les Dizzy Sticks, c'est avant tout le plaisir musical qui domine et motive leurs compositions. Il fallait que le clip soit en phase avec l'énergie que dégagent les musiciens et qu'il suive parfaitement la construction de la chanson. A l'arrivée, ça donne une sorte de spirale entraînant peu à peu les spectateurs dans un séisme sexuel et burlesque ! Pour le reste, pas de message ou de prise de tête…Peut-être juste la volonté de ne pas se prendre au sérieux et d'aller à l'encontre des clips produits aujourd'hui qui mettent systématiquement en scène de belles images au ralenti. » On remarque au passage (et c'est aussi le cas sur le nouvel EP du groupe) que les Dizzy Sticks sont passés de cinq à quatre musiciens. Théo (guitare et chœurs) explique : « Lorsque notre second guitariste, Léon Camuzat a décidé en toute amitié de quitter le groupe, nous avons été dans un premier temps assez affectés et même déconcertés. Mais finalement cela nous a aidé à nous éloigner un peu de nos références et à chercher davantage notre propre son. Loÿs a choisi de troquer son clavier classique pour un keytar (sorte de synthé en bandoulière), ce qui a aussi fait évoluer notre jeu de scène et sa place de chanteur. Quand on passe de deux à une guitare, ce qui change c'est surtout de devoir combiner des parties rythmiques, l'accompagnement, à des phrases mélodiques spécifiques. Chacune des guitares avait un rôle différent dans l'espace harmonique et rythmique, celle qui reste doit maintenant combiner les deux ! » Dont acte.


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Éphéméride sur son 31