La science au service du rêve


Le champ de la création est infini. Concepteurs de créations numériques de génie, Adrien M et Claire B nous conduisent aux portes de l'imaginaire avec un spectacle fascinant, au croisement de la danse et des arts numériques. Une performance dansée qui abolit la frontière entre la scène et le public qui pénètre dans la salle où il fait noir tandis que l'installation vidéo fonctionne déjà. Les spectateurs, d'emblée partie prenante du spectacle, s'installent sur scène autour d'un cube de tulle blanc sur lequel défilent des lettres et des chiffres lumineux. Une danseuse japonaise, vêtue de blanc, pénètre dans le cube. Quatre capteurs vidéos enregistrent ses mouvements et agissent sur les actions projetées. Une interaction se construit entre les mouvements de la danseuse et les images diffusées sur les quatre murs du cube. Une sorte de dialogue s'établit entre la danseuse et la fantasmagorie d'images qui deviennent des partenaires vivants. La musique électro très mélodique, assez minimaliste, douce, souple est un petit bijou. Cerise sur le gâteau : à la fin du spectacle, le public peut entrer dans le cube, interagir avec le dispositif numérique et franchir les portes de son propre imaginaire.

Hakanaï, mercredi 23 novembre à 15h et samedi 26 novembre à 17h, à l'Opéra de Saint-Étienne


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Éric Pétrotto, l'ubiquité incarnée