Holborne to be alive


Le XVIe siècle anglais finissant aurait pu provoquer cette rencontre. Les amplitudes biographiques coïncident presque. Le premier est compositeur de Consort Music (musique d'ensemble), coqueluche de la cour d'Elizabeth I, et fait l'admiration de John Dowland qui lui dédie l'un de ses Songbooks. Son nom : Anthony Holborne. On ne présente plus le second ! Le plus grand auteur dramatique que la perfide Albion ait légué à l'humanité, et à la biographie limpide comme les eaux du Channel : Shakespeare of course ! Cette rencontre n'existe que dans la fiction de l'élève-dramaturge trublion, Jean Massard. Stimulant la fécondité de sa verve, ce scénario, possible bien qu'indémontrable, est écrit d'une main de jeune maître. Étincelle galvanisant les troupes, The Tears of the Muses est, avant tout, un spectacle musical réunissant la crème des élèves de Musique Ancienne du Conservatoire Massenet. Placés sous la férule bienveillante et amusée de leur vénéré professeur Gwenaël Bihan, Guilien Skorny, Barbara Barnoud, Mathias Rapp, Noélie Dessalle, Agnès Noël, Etienne Cordonnier, Yi Xin Zhang, Jean Massard et Gwénaël Bihan administreront la preuve par neuf... que tout est vrai.

The Tears of the Muses, dans le cadre de la Journée européenne de la musique ancienne, le 21 mars à 19h au Conservatoire Massenet


<< article précédent
"A Cure for Life" : traitement de choc