Edito avril 2017


Ça y est, nous y sommes ! Vous n'êtes sans aucun doute pas sans savoir que les deux tours de l'élection présidentielle française 2017 auront lieu les 23 avril et 7 mai. Sinon, vous vivez sûrement dans une grotte (bien vous en fasse). Qu'elle vous "bassine" ou vous passionne, cette élection revêt toujours une importance particulière du fait de la position du président, dans un système français en forme pyramidale. Mais si nous vous parlons de politique dans cet édito (ce qui est très inhabituel dans notre publication) c'est pour vous expliquer quel sentiment nous anime en cette période. La présidence est un poste à l'importance non discutée. Il suffit de voir l'animation qui entoure cet appel à votation. Mais là où la chose devient ennuyeuse, c'est principalement pour deux points. Tout d'abord, la sensation que la fonction présidentielle a sensiblement perdu de sa superbe au fil des années. Avec le temps, le président est devenu une personne presque "lambda". Avec Nicolas Sarkozy, président ayant cassé les codes de la fonction, et François Hollande, le président "normal", les deux derniers présidents ont changé la donne. Aujourd'hui, à la vue de cette campagne désastreuse, nous avons bien peur que les choses n'empirent davantage. La descente aux enfers de la politique française aura-t-elle une réversibilité ?


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Et le hasard fait bien les choses