Rester Poly'sons

Montbrison accueille la 15e édition de son festival de chanson : les Poly'Sons. Autour de têtes d'affiches, d'artistes à la notoriété florissante et de jeunes formations émergentes, l'événement propose un large tour d'horizon de la chanson francophone actuelle. Nous avons sélectionné deux artistes parmi une programmation d'une vingtaine de concerts.


Piment québécois

Le Canada regorge de talents francophones. Mais attention, nous ne parlons pas là des innombrales chanteuses et chanteurs "à voix" dont la seule caractéristique est de faire vibrer les vitres davantage que nos coeurs. Nous souhaitons plutôt diriger vos tympans vers la chanson originale et différente. À l'image de Louis-Jean Cormier, Pierre Lapointe ou Yann Perreau, Medhi Cayenne est un artiste qui secoue les codes avec bienveillance. Énergique, la musique du franco-ontarien est un mélange bien épicé qu'il qualifie de "couscous hip-hop-punk-funk-folk". Loin de la mélancolie, l'artiste nous propose de passer à la table colorée qu'il a dressée pour nous divertir. Et on avoue qu'on y prend place avec délectation.

Medhi Cayenne [+ Bonbon Vodou], mardi 16 janvier à 19h au Théâtre des Pénitents

Pas un triste Sire

Il risque d'être essoré à la fin du festival... David Sire est, cette année, l'"artiste-compagnon" des Poly'Sons. Jeune public avec son spectacle Niet Popov, banquet-veillé avec Elie Guillou au Château de Goutelas et concert grand public aux Pénitents où il démontrera notamment son aisance avec une pompe à vélos, le troubadour aura l'occasion de développer l'ensemble de son foisonnant univers dans le Forez. Fondateur de la "bidulosophie", cet ex-étudiant de Normal'Sup aurait pu devenir un penseur. Il en a décidé autrement en devenant artiste, intenable sur scène, tantôt chanteur, clown ou conteur. On ne s'ennuie pas aux côtés de David Sire, qui n'est définitivement pas triste !

David Sire aux Poly'Sons : Niet Popov le 31/01 à 15h30 aux Pénitents + Écrire avec ses pieds le 01/02 à 19h30 à Goutelas + Avec le 06/02 à 20h30 aux Pénitents


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Seul·e, bien ou mal accompagné·e ?