Simon Oudin : « Conserver l'audace artistique de nos débuts »

Le Festival 1001 Bass va ouvrir les festivités de sa 7e édition dès le 18 octobre pour trois jours sous le signes des musiques électroniques au sens large : de la techno au hip-hop en passant par la psytrance. Un panel d'artistes pointus et une programmation exigeante mais ouverte à tous. Rencontre avec Simon Oudin, organisateur et initiateur de cet événement stéphanois incontournable.


Pourriez-vous nous rappeler la ligne directrice artistique du 1001 Bass Music Festival ?
Nous proposons cette année sur trois jours cinq scènes pour cinq thématiques représentées, à l'image de notre envie de défricher mais également de décloisonner les nombreux courants artistiques que représentent les musiques electroniques en 2018. Il y aura une soirée electro & hip hop le jeudi, une soirée techno le vendredi & une soirée psytrance & hard music le samedi. C'est pour nous l'occasion de mettre en lumière les nouveaux talents, des artistes confirmés,  des figures incontournable de la musique electronique mais aussi nos coups de coeur ainsi que les artistes avec lesquels nous travaillons régulièrement.

Cette année, vous mettez à l'honneur le rap avec notamment cette soirée où Alkpote & Hippocampe Fou se présenteront devant le public stéphanois. Pourquoi avoir fait ce choix artistique ?
Nous avons toujours proposé lors des éditions précédentes des artistes électro & hip hop à l'occasion du festival. Je pense à Dub Fx, Chinese Man, Dooz Kawa ou encore Scratch Bandits Crew. Le hip hop est un style à part entière, même s'il reste très proche de la musique electronique par son procesus de création et ses nombreuses collaborations entre les artistes de ces deux styles. Il existe un certain regain ces dernières années avec des producteurs français très interessants, mêlant des sonorités electro et des sonorités hip hop, funk, voire disco. Ils donnent à ce style du début des années 90 un nouvel essort.

Est-ce difficile de booker les artistes que vous souhaitez faire jouer ? 
En effet, il n'est pas toujours facile de booker les artistes qui nous intéressent pour différentes raisons : des problèmes de dates, de concurrences avec d'autres festivals ou encore à cause d'exclusivités.

Concernant l'avenir, nous souhaitons trouver un autre site, plus grand que le Fil qui nous acceuille depuis 2011. 

Avez-vous des objectifs précis concernant cette édition ? Et des projets pour les prochaines éditions ?
Le festival souhaite conserver l'audace artistique de ses débuts avec des découvertes et des figures emblématiques, mais aussi et surtout proposer une diversité dans sa programmation, en proposant de nombreux courants musicaux parfois inclassables. C'est ainsi que l'on se retrouve avec trois soirées proposées avec des dominantes variées : techno, électro, hip hop, psytrance et hard music. Concernant l'avenir, nous souhaitons trouver un autre site, plus grand que le Fil qui nous acceuille depuis 2011. Nous voulons également développer la notoriété du festival. Cependant la problématique du lieu reste un sujet sensible.

Festival 1001 Bass #7, 18, 19 & 20 octobre au Fil à Saint-Étienne avec Alkpote, Lucy, Hippocampe Fou, Ajja...
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