Gat & Rim : « On avance en échangeant énormément »

Le duo de rap stéphanois Gat & Rim se débrouille pas mal. À l'aune de la sortie de leur premier EP ou album - l'avenir nous le dira - ils ont remporté un joli tremplin qui les engage sur une belle voie musicale. Rencontre avec deux jeunes artistes (19 et 21 ans) très complémentaires. #breizhequateur ! 


Quelles sont les origines du groupe ? Comment en êtes-vous arrivés à faire de la musique ensemble ?

Gat' : J'écrivais mes petites chansons dans ma chambre depuis longtemps. À un moment donné, je me suis entouré d'un musicien mais l'expérience n'a rien donné. Je me suis remis à la recherche de quelqu'un qui pourrait me proposer des instrus, en gros je cherchais "mon Voulzy". Je suis tombé sur un son qu'avait produit Renan. Je me suis mis en contact avec lui par l'intermédiaire d'un ami commun. C'était il y a deux ou trois ans en arrière.

Rim, tu es originaire de Bretagne et Gat d'Équateur. Est-ce que ces origines influencent votre musique ?

Rim : D'une certaine manière, un peu. Pour les prochains sons qui arriveront, on retrouvera un côté exotique. Mais le côté Breizh/Équateur, mélange de nos origines, c'est quelque chose d'assez fou, pas trop vu.

Gat : Et c'est surtout une grosse blague... C'est un délire de potes. Nous avons commencé à divulguer malencontreusement un #breizhequateur sur nos réseaux et c'est devenu un peu plus important que ce que l'on avait imaginé. Désormais, ce sont un peu nos doubles.

Comment composez-vous ?

Rim : C'est très variable. Souvent Théo part d'un jeu de mots, d'une punch qui va lui permettre d'écrire son texte. Il va me soumettre son idée de jeu de mots et on se dit : « ah, là on verrait bien une prod comme ça... ». De mon côté, je lui donne mon avis. On avance en échangeant énormément.

Gat : Généralement, nous avons chacun une idée très personnelle pour nos sons. Après, on se retrouve tous les deux pour finaliser le projet.

Vous avez récemment reporté la sortie de votre premier EP qui devait se dérouler le 15 février. Où en êtes-vous à l'heure actuelle ?

Gat : Pour le moment, nous n'en savons pas davantage. En mars, nous aurons davantage de visibilité à savoir si on sort un EP, si ce sera plus qu'un EP, si aura des danseuses sur scène... (rires)

Vous êtes les super lauréats du tremplin Muzik'Casting 2018, c'était une belle expérience pour vous, notamment votre passage au Fil en première partie d'Hoshi ?

Gat : Oui, c'est la plus belle expérience scénique que nous ayons connue pour le moment. Être le super lauréat est une chose extraordinaire, mais déjà rien que le fait d'avoir pu jouer sur la grande scène du Fil était une victoire pour nous.

Rim : Là où c'est beau, c'est que nous ne nous attendions vraiment pas à gagner. Après avoir joué au Fil, nous étions déjà comblés avec l'énergie et le contact avec le public. Quand on nous a appelés pour nous dire que nous étions les gagnants, c'était la cerise sur le gâteau.

Gat : Belle expression ça ! Gat est le diminutif de « gâteau » en fait... (rires)

Vous êtes tous les deux de Saint-Étienne ?

Gat : Je suis arrivé en radeau d'Équateur à l'âge de 10 ans.

Rim : Pour ma part, j'étais marin-pêcheur en Bretagne. Un beau jour, je pêchais la sardine et j'ai vu un Équatorien sur son radeau et je l'ai ramené avec moi. Non, plus sérieusement, nous sommes tous les deux Stéphanois.

Vos prochaines dates de live se déroulent où ?

Gat : On joue notamment le 24 mars au Pax, au prochain festival Fest'U à l'Université de Saint-Étienne fin mai.


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