Mater dolorosa


Le problème des musiques religieuses de Verdi, Donizetti, Rossini ou Puccini, c'est leur extrême sororité avec le répertoire profane des mêmes auteurs. Effusion méditerranéenne, pour les détracteurs, amour du bel canto pour les autres. Malgré une genèse rocambolesque sur un axe Madrid-Paris, le chef d'œuvre est pourtant là, debout, droit dans ses bottes. Ne boudons pas notre plaisir, lorsqu'il est offert par un homme dont les légendaires générosités musicales, comme culinaires sont par essence, symbiotiques.

Stabat Mater de Rossini, Opéra de Saint-Etienne, 25 juin à 20h


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