145 BPM à la Cité

Le soleil qui s'efface derrière les collines stéphanoise, les dernières feuilles rougies par l'automne balayées par le vent frais sur l'esplanade Jacques Bonnaval. 9 novembre, on y est … enfin presque. Dans quelques jours, le Positive Education Festival résonnera à nouveau entre les murs de la Cité du Design. On a hâte.


Un monde d’après « ouvert et inclusif », voilà ce que promet cette 5ème édition. L’inclusion, on l’aura dès le premier jour, avec des ateliers pour les enfants à la Cité du Design. Certainement bien plus à l’aise que leur parents devant un ordinateur, ces bambins pourront notamment s’exercer à la création de Musique Assistée par Ordinateur (MAO).

Quant à l’ouverture d’esprit, on pourra compter sur le live de Shygirl, le mercredi soir. La londonienne au style hip-hop futuriste annoncée comme étant la nouvelle figure de la scène underground bousculera la programmation de ce festival, pourtant très tourné vers la techno. Après une première nuit festive, le lendemain, rien de tel qu’une projection au cinéma Le Méliès à Jean Jaurès pour souffler un peu. Laurent Garnier viendra y présenter « Off The Records », un documentaire qui retrace la carrière de ce Papa de la techno.

 

Scène émergente

Jennifer Cardini, Yvan Smagghe & Vladimir Ivkovic,   Manu Le Malin, … autant de têtes d’affiches à retrouver derrière les platines pour cette édition. Pourtant, le « PEF » ne serait pas ce qu’il est sans ses artistes émergents, à commencer par la nouvelle scène stéphanoise : Farkoner en after au F2 le mercredi, Jacques Satre et Brahim Lumière le vendredi soir aux côtés de la clermontoise Lisa, suivis de Krauzer en after, sans oublier A Strange Wedding et Basic pour l’after du samedi. Les Fils de Jacob clôtureront cette nuit à la Cité, un passage obligé pour les fondateurs du festival, Charles Di Falco et Antoine Hernandez.

L’artiste coup de coeur de cette édition : le Rennais Theo Muller, en duo avec NVST le samedi en after. On pense aussi au natif de la Loire E-Unity accompagné de Simon Cell… parce que oui, il est impossible de s’arrêter à une seule préférence.

Avec plus de 80 artistes programmés, difficile de tous les présenter. Le mieux, c’est d’aller voir ce qu’il se passe et de se laisser guider, le temps d’une, deux ou trois soirées, par la musique qui résonne dans ces grands bâtiments froids et austères, mais dans lesquels on se sent bien. Après deux ans d’absence, le Positive est enfin de retour à la maison et on l’accueille les bras ouverts.

Positive Education Festival, du 9 au 13 novembre à la Cité du Design et dans différents lieux de Saint-Etienne.


<< article précédent
Novembre 2021 : L’embarras du choix