C'est une rentrée en fanfare pour le Clapier : après une longue période de sommeil forcée, le site a pu rouvrir ses portes en septembre, profitant dans un premier temps aux étudiants, puis aux amoureux de musique techno. Une reprise assurée par une quinzaine de bénévoles, dans un lieu quelque peu transformé, puisque des travaux ont été réalisés pour une meilleure circulation entre le bar et la scène. Système son, éclairage, bar, fauteuils, barrières … de nombreuses améliorations ont été apportées au site, pour une enveloppe de 35 000 euros. « Ce n'est pas fini, on aura la pause de Noël pour essayer d'avancer sur ça » souligne Simon, le coordinateur et programmateur de 1001 Bass.
Avant cela, cap sur des évènements électro, mais pas que, puisque 1001 Bass programmera un large panel de sonorités. Pour Simon, le Clapier a un « double rôle » à jouer dans le paysage culturel stéphanois. Le but, « c'est d'arriver à être un tremplin vers Le Fil pour les associations et les groupes en devenir », avec notamment un projet de résidence, tout en assurant la diffusion avec les concerts. A cela viennent s'ajouter les soirées étudiantes : « il y a une demande assez importante », notamment depuis la fermeture de la Clef de Voute à Tréfilerie.
Après un opening d'un mois, la programmation s'apprête à reprendre le jeudi 18 novembre avec un concert de chanson française, assuré par Picon Mon Amour et La Mauvaise Herbe. Le lendemain, place au Hip Hop avec Furax Barbarossa et Manufracture, suivi des groupes de punk rock celtique Les Ramoneurs de Menhirs et ODC le samedi soir.
Le Clapier, 2 Bd Pierre-Mendès-France à Saint-Étienne