L'afro affriole le Foreztival

Parmi les 35 artistes attendus, la nouvelle vague afro-electro-hip hop se taille cette année une belle place et mérite qu'on lui tende bien plus qu'une oreille.


Fils du saxophoniste Manu Dibango (RIP), James BKS est aujourd'hui un producteur multi-instrumentiste accompli. Après une période étasunienne où il s'est illustré comme beatmaker, l'artiste retrouvait le chemin de la France et collaborait avec plusieurs artistes de la nouvelle génération, que ce soit dans le rap avec Booba ou Meryl, mais également avec les garants de l'avenir de la musique africaine comme Mr Eazi, Dip Doundou ou encore Yemi Alade. Au fil de ces collaborations, réalisant au passage la BO de trois films, James BKS développe un univers musical personnel d'une grande richesse. Fusionnant musiques traditionnelles africaines et sonorités inspirées des beats hip-hop ou de l'electro, l'artiste franco-camerounais défriche de nouveaux espaces musicaux franchement réjouissants…

Nouvelle diva d'un kuduro angolais survitaminé, Pongo lui insuffle la puissance de l'afrobeat et la chaleur de l'afrofunk. Le message de la chanteuse est clair : se lever pour danser, danser pour lutter, lutter pour sortir de la tristesse et du désespoir. Les derniers singles annoncent un virage très club, avec une musique explosive, entêtante et addictive. Biberonnée aux airs traditionnels angolais, zouk antillais et autres rythmes brésiliens, Pongo envoie valdinguer toute idée de barrière culturelle, prônant le mélange des genres et des langues.

James BKS samedi 6 août à 22h25, Pongo dimanche 7 à minuit au Foreztival à Trelins


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