La Chronique rock de Julien Haro


Si le nom de l'australien Nathan Roche ne vous dit rien, c'est que vous êtes sans doute passé à côté du périple musical complètement barré du Villejuif Underground.

Connus pour avoir dynamité la scène française au cœur des années 2010, trois musiciens du Val-de-Marne et leur frontman australien ont forgé leur réputation à grands coups de live fiévreux et d'interviews ubuesques, trustant les scènes des plus grands festivals hexagonaux avec leur garage lo-fi tout en s'avérant être les pros du plan foireux. De leur participation, - sur un malentendu - au Strawberry Festival à Wuhan réunissant le Top 40 des artistes chinois, à leur tournée avortée suite à un frein à main oublié en descente, les quatre compères furent les maîtres incontestés de la situation chaotique.
En résultent tout de même deux albums et trois EP d'excellente facture faisant la part belle à un art rock imprévisible au fort sentiment d'urgence.
Mais la carrière de Nathan Roche ne se résume pas au Villejuif Underground, loin de là.
Romancier et poète fort de plus d'une trentaine d'ouvrages, musicien sur d'innombrables oeuvres, le natif de Townsville vole aussi en solo. Après plusieurs albums personnels, le dandy doux dingue récidive cette année en annonçant son nouvel opus. Conçu comme une carte postale pop et noisy de ses innombrables voyages et de ses histoires improbables, A Break Away  sortira le 18 novembre sur l'inénarrable label Born Bad Records.
Heureux hasard, Nathan Roche sera en concert ce jour-là à Saint-Etienne, à l'Aléatronome, pour célébrer ça avec le public stéphanois.

Retrouvez Julien et sa passion du rock tous les jeudi, vendredi et samedi soirs au Disorder Club à Saint-Étienne


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