Le jazz sauvage de Buck


À sa naissance il y a dix ans, Buck n'était encore qu'un trio ébouriffé, déjà largement tourné vers le live. L'équipe s'est élargie en 2020, devenant un collectif modulable de six musiciens capables de jouer aussi bien dans un bar, sur un marché, dans une librairie ou un musée, que sur une grande scène.

Avec une liberté créatrice revendiquée et une approche assez radicale, le groupe joue un jazz tellurique sur-amplifié, panoramique et transversal, teinté d'africanité et parfois de ragga dancehall, le tout dans une tonalité résolument rock. Buck affiche en effet une impressionnante puissance de feu : une section de cuivres à écorner les bœufs (deux saxophones, un trombone, un tuba), une guitare et une batterie. Sorti au printemps 2022, le premier album studio du groupe, Owa, se présentait comme une battle de musiques du monde. Eparpillés entre Lyon et Le Monastier sur Gazeille, les Buckmen peaufinent un second opus du côté de Villeurbanne, au studio La Ciergerie. Promesse de riches envolées sauvages, grisantes et inspirées.

Buck, samedi 3 juin à 20h30 au Château du Rozier à Feurs


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