Des expos en reveux-tu en revoilà !

Du 14 juillet au 27 août, la galerie du Caveau des Arts accueille à Saint-Galmier Les Estives du Pavillon des créateurs, avec les peintres Françoise Fayolle, Audrey Dorvidal, Annie Tron Siaud, Pierre Marion, Jacques Héritier, Marie Nicolosi, Jean-Paul Ravachol, ainsi que quatre artistes invités par le collectif. Sur le thème du Renouveau, l'Atelier-Musée du Chapeau à Chazelles-sur-Lyon présente jusqu'au 22 octobre les cent couvre-chefs (issus d'une vingtaine de pays) qui ont concouru lors de la 14^e édition des Rencontres Internationales des Arts du Chapeau. Avec leur Sentier des mandalas, Sophie Kespy et Leila Moumen inaugurent cet été le tout premier des Sentiers d'art(s) des Monts du Lyonnais, sur le chemin du Vachon à Saint-Martin-en-Haut (69) : un parcours artistique au grand air résultant de 26 ateliers menés auprès 250 habitants du massif. À l'Atelier Bleu Nuage de Montarcher, Béatrice Naacke, Chantal Favier et Philippe Hervouet exposent jusqu'au 20 août des oeuvres faites de lin, d'émaux, de grès et de cyanotypes : des Secrets d'été à partager sans modération. Le photographe Philippe Hervouet expose également ses images, avec son confrère Michel Ayrault, dans le bourg de Marols jusqu'au 3 septembre.

L'effet de Serre

À Saint-Étienne, tandis que la galerie stéphanoise Pasqui vient d'accrocher de toutes nouvelles toiles-graffiti de l'artiste américain JonOne, la très belle série de portraits photographiques produite par Charlyne Azzalin pour le CREPI Loire et Haute-Loire, est exposée durant tout l'été au rez-de-chaussée de l'Hôpital privé de la Loire (HPL) : Nouvel élan est un regard sensible porté sur l'inclusion des femmes dans le milieu de l'entreprise.

Sur les hauteurs de la colline des Pères, la Serre accueille l'exposition Voir en bouquet de Milène Sanchez. Diplômée de l'ESADSE en 2021 et lauréate du Prix Desjoyaux la même année, l'artiste présente quatre grandes toiles produites depuis janvier dans son atelier stéphanois, au coeur de l'ancienne école des Beaux-Arts. Peignant et improvisant à partir d'images de films, la plasticienne opère un jeu d'aller-retour dans lequel la réalité n'est pas à trouver dans le visible, mais plutôt entre les couches de peinture qui se sont succédées au gré des embûches et des hasards. Pour cette nouvelle série, Milène Sanchez explique s'être focalisée sur les films du réalisateur allemand Rainer Werner Fassbinder, dans lesquels les bouquets occupent une place considérable. « J'aime la vitalité dans la peinture : les fleurs vont vers la lumière et dans le cinéma c'est la même chose. »