Mardi 2 mai 2017 D’une des pires hantises qui soit — la peur d’être enterré vivant —, Kim Seong-hun tire un thriller explorant souterrainement société, médias et politique coréens. Mine d’inventivité, ce cinéma confirme son statut de bouffée d’oxygène dans le...
A girl at my door
Par Christophe Chabert
Publié Mercredi 12 novembre 2014 - 2097 lectures
A girl at my door
De July Jung (Cor-sud, 1h59) avec Doona Bae, Kim Sae-Ron...
De July Jung (Corée du Sud, 1h59) avec Doona Bae, Kim Sae-Ron…
Sitôt vu, sitôt oublié à Cannes dans la section Un certain regard, ce drame sud-coréen avait pour ambassadeur son prestigieux producteur, Lee Chang-Dong. Au premier abord, cette peinture cruelle d’une commissaire de police de Séoul mutée dans un bled où elle décide de prendre la défense d’une jeune fille qui s’est réfugiée chez elle, rappelle par son inscription géographique (la Province sud-coréenne) et son point de vue (une femme au bord de la rupture intérieure) le sublime Secret sunshine.
Mais là où Lee Chang-Dong est capable de désamorcer tout ce qui pourrait virer à la thèse par la force de son écriture et de sa mise en scène, July Jung pense qu’il faut empiler les sujets sensibles pour livrer un film fort. L’escalade est ici infernale : harcèlement, mauvais traitements, pédophilie, corruption, homophobie… A girl at my door croule ainsi sous les intentions au point de virer au ridicule, d’autant plus que le film ne prend absolument aucun risque visuel, se contentant d’un réalisme gluant qui est la marque d’un world cinema d’auteur définitivement calibré pour les festivals internationaux.
Christophe Chabert
pour aller plus loin
vous serez sans doute intéressé par...
Mardi 4 novembre 2014 Comme le dit son président Antoine Blanchard-Royer dans l’édito du nouveau festival Face à face : «Après plusieurs éditions thématiques, nous avons décidé cette année (...)