Robert Enrico, les années 60
De Robert Enrico
Rétrospective des cinq longs métrages réalisés par Robert Enrico au cours des années 60.
- La Belle Vie (1962) : son 1er long métrage, présenté à la Mostra de Venise et Prix Jean Vigo en 1964, sorti très tardivement et confidentiellement à cause de la censure militaire qui l’a frappé.
- Les Grandes Gueules (1965) : son « western forestier » avec Bourvil, Lino Ventura, Michel Constantin, Jean-Claude Rolland, Marie Dubois.
- Les Aventuriers (1966) : l’un de ses « classiques » (avec Le vieux fusil), avec le trio Alain Delon, Lino Ventura et Joanna Shimkus, et qui vient de faire l’objet d’une toute nouvelle restauration 4K présentée à la Cinémathèque Française dans le cadre du Festival « Toute la mémoire du monde », le 7 mars dernier.
- Tante Zita (1968) : l’un de ses plus beaux films, pourtant méconnu, le portrait sensible et bouleversant d’une femme qui se révèle à elle-même le temps d’une nuit agitée (un peu dans l’esprit de « Cléo de 5 à 7 »). Avec Joanna Shimkus dans le rôle principal, et de superbes personnages secondaires incarnés par Suzanne Flon, Katina Paxinou et Robert Fresson.
- Ho ! (1968) : une œuvre oubliée et pourtant très attachante, avec un Jean-Paul Belmondo étonnant dans le rôle principal, et Joanna Shimkus dans sa troisième et dernière collaboration avec Enrico.
Immensité fragile
De Yann Flandrin (2016, Fr, 52 min) documentaire
Ils sont fondateurs de Cinémathèque, critiques, étudiants, touristes ou réalisateurs... AU soleil ou dans une salle obscure, ils se rencontrent, échangent, s'interpellent dans un tourbillon d'images, le temps d'une semaine, le temps d'un festival...
Fenêtre sur les collections de la cinémathèque française
Last Spring et Nus Masculins de François Reichenbach + Pink Narcissus de James Bidgood
Entretien avec Michel Warren
De Jacques Richard (2002, FR, 1h20)
En hommage à Michel Warren, le fondateur de la Cinémathèque de Grenoble, décédé en juillet dernier, la Cinémathèque diffuse l'intégralité de l'interview qu'il avait accordé en 2002 à Jacques Richard pour la préparation de son film "Les Fantômes" d'Henri Langlois (2004)
Mémoire de l'imaginaire
De Marc Allégret (1964, Fr, 25 min) documentaire
L'histoire de la Cinémathèque Française à travers les interviews de son créateur Henri Langlois, mais aussi de François Truffaut, Léon Mathot, Georges Franju, Abel Gance et Lotte Eisner.
Les Petites Formes
Séance de films courts de la Cinémathèque
La vida útil
De Federico Veiroj (Esp, 1h07) avec Paola Venditto, Jorge Jellinek...
Jorge travaille à la Cinémathèque uruguayenne depuis 25 ans et vit encore chez ses parents. Plus qu’une passion, le cinéma est sa vie.
Serge Daney, itinéraire d'un ciné-fils
De Pierre-André Boutang, Dominique Rabourdin (Fr, 3h08) documentaire
Serge Daney a été collaborateur des Cahiers du cinéma, avant d’en devenir rédacteur en chef dans les années 70, puis responsable des pages cinéma et éditorialiste de Libération. Il fut aussi l’un des fondateurs de la revue de cinéma Trafic. En 1992, dans ces entretiens avec Régis Debray pour l’émission « Océaniques », celui qui, en référence à Henri Langlois (parce qu’il est un « enfant de la Cinémathèque »), se définit comme un « ciné-fils », fait défiler sa vie et les films qui l’ont vu grandir.
En racontant le cinéma américain (Hawks, Hitchcock…), la « qualité française », la nouvelle vague, Mai 68 et la politisation de la cinéphilie, ou encore l’irruption de la télévision et l’ère des médias de masse, Serge Daney nous lègue une morale et une mémoire de l’image. Pour Régis Debray, ce témoignage est « un plaisir d’intelligence, un passage obligé pour quiconque veut rester cinéphile sans devenir pour autant téléphobe. »
Ponctués d’illustrations et de renvois aux grands films qui « regardèrent » Serge Daney et nourrirent sa réflexion, ce dialogue s’achève par une interrogation sur le pouvoir de la télévision, ses conséquences sur le cinéma, et au-delà, sur notre vision du monde.
Le jour le plus court
Projection de courts métrages issus des collections de la cinémathèque de Grenoble.
Films locaux et régionaux
Dans le cadre de la restitution de l'Inventaire de la Cinémathèque
A l’occasion de la restitution de l’inventaire des collections, la Cinémathèque de Grenoble propose des films rares issus de ces collections et des collections de ses partenaires.
- Dauphinema de Jean-Pierre Bailly (France, 46 min): l’histoire du cinéma et développement des lieux de projections dans le Dauphiné, des origines du cinéma jusqu’aux années 70.
- Grenoble 1925 (Réalisateur inconnu, France, 1925, 18 min): visite-découverte de Grenoble et de ses environs en 1925, au moment de l’Exposition Internationale de la Houille Blanche et du tourisme (tour Perret, grand palais de la houille blanche, fontaines lumineuses, etc.).
Pré-ouverture du 23e Festival du film pour enfants de Lans en Vercros
Présentation du programme du festival, suivi de la projection d'un film surprise issus des collections de la Cinémathèque.
Remake #1 : Refait
avec le collectif Pied La Biche
La Cinémathèque inaugure ce soir le premier épisode de son rendez-vous régulier sur le thème du remake : cette soirée s'articule autour d'une vidéo réalisé par le Collectif Pied la Biche qui est un remake plan par plan des 15 dernières minutes du match de coupe du monde de football France-Allemagne qui eu lieu en 1982 à Séville.
Metropolis
De Fritz Lang (All, 2h) Brigitte Helm, Alfred Abel...
Des ouvriers travaillent dans les souterrains d'une fabuleuse métropole de l'an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte.
La version du film que propose la Cinémathèque de Grenoble est celle pour laquelle le compositeur Giorgio Moroder a composé la bande originale. Sortie en 1984, cette version du film de Fritz Lang avait fait quelque peu scandale à l’époque : comment pouvait-on “toucher“ à un chef d’œuvre ?
Jean Rouch, des mensonges plus vrais que nature
de Jacques Richard (Fr, 52mn) documentaire
Quelques mois avant sa disparition tragique au Niger, Jean Rouch, inventeur du «cinéma vérité», évoque avec émotion son enfance, son père, la nouvelle vague, la Cinémathèque française et Henri Langlois.
Ciné concert de clôture des Rencontres cinématographiques
Deux Trésors de la Cinémathèque: Le Singe qui n'a peur de rien de BJ. Böttge et Pantin et Piko de W. Nehrebecki + en avant-première: Pierre et le loup de Suzy Templeton.